Les principales artères de la ville défoncées

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Depuis quelques jours, les principales artères de la ville de Draâ El-Mizan, à l’exemple de la rue Mitiche avec son prolongement sur la route de Boghni, très animées en ces soirées ramadhanesques, connaissent une détérioration inquiétante. Si pour les gens de passage, cela est dû à un laisser-aller de la part des services concernés, les citoyens et les automobilistes locaux, eux, voient dans cet état de la chaussée, quelque chose d’inexplicable. Ainsi, pour certains, c’est le bitumage qui a été mal refait bien que cela a été fait avec une couche bien épaisse et visible (béton bitumeux). Pour d’autres, c’est le sol qui est instable. La question que tout le monde se pose est de savoir pourquoi ce phénomène n’est apparu que ces derniers jours, alors qu’il n’y a pas eu de pluies torrentielles qui auraient pu creuser d’aussi grands trous ou faire de telles crevasses. Ainsi, les discussions lors des veillées autour de tasses de café ou de thé autour d’un seul sujet, les causes de la détérioration des artères de la ville. « C’est vrai que nous étions inquiets de la chose, d’autant plus que nous sommes habitués aux passages de centaines de camions de gros tonnage transportant des agrégats, du ciment et autres produits lourds, mais ils n’avaient jamais causé autant de dégâts. Mes amis et moi, nous nous sommes rendus compte que, dernièrement, après la visite de M. Sellal, le Premier ministre à Tizi-Ouzou, plus d’une dizaine de gros camions, avec de grandes remorques chargés de rouleaux de fer, destinés sûrement à la réalisation du nouveau stade de Tizi-Ouzou, traversent la ville, chaque nuit aux environs de 23h. Ils sont la principale cause de la détérioration de la chaussée », nous déclare, avec assurance, Si Ahmed, un commerçant. Par ailleurs, les automobilistes  de la ville évitent ce tronçon et préfèrent emprunter les voies secondaires pour ne pas avoir à payer les frais des réparations. Au demeurant, certains passages viennent d’être aménagés, alors qu’ils étaient, jusque-là à l’abandon, comme celui du marché.  

 Essaid Mouas

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