«Il ne reste presque aucun mètre carré pour réaliser un quelconque projet. Pour le nouveau siège de l’APC, le lycée et le CEM base 5, il a fallu que l’assemblée sortante recourt à la récupération de quelques terres forestières», nous dira le P/APC, M. Saïd Bougheda
Et de poursuivre: « les quelques terrains appartenant à l’APC, ont été consacrés, par nos prédécesseurs, à la réalisation des édifices publics, à savoir une mairie, une poste et une polyclinique. À présent, nous sommes convaincus que si nous ne trouvons pas de solution à ce problème, ce sera une asphyxie totale ». C’est pourquoi l’assemblée qu’il préside, selon lui, a voté une délibération dans, laquelle, une décision de demander l’acquisition de cinquante hectares du domaine forestier, situés tout près du centre urbain, a été prise. « La délibération a été transmise au wali. Ce dernier l’a signée. On attend, maintenant, la réponse des hautes autorités du pays. Il faudrait, peut être, un arrêté interministériel pour aboutir à cette demande », soulignera-t-il. Pour M. Bougheda, c’est un sursaut tant attendu aussi bien par les élus que par les citoyens. Dans le cas où les services des forêts ne feraient pas cette concession, il est à dire que rien ne peut être réalisé dans ce petit centre urbain déjà saturé. Même pour mettre en service la sûreté semi-urbaine réclamée par tous, il se trouve qu’il n’existe encore aucune petite poche vide pour accueillir un célibatorium au profit des policiers. C’est dire que le chef-lieu d’Ait Yahia Moussa est en phase de blocage, au moins, avant l’acquisition de cette concession. Quant aux projets de logements sociaux, cette municipalité n’en a pas bénéficié depuis belle lurette. Pour cette raison, l’équipe dirigée, actuellement, par le maire ne voit aucune autre issue. « Si nous recevons ces cinquante hectares, je vous assure que d’ici cinq ans, le retard en matière de développement rural sera rattrapé », conclura le maire.
Amar Ouramdane

