Un citoyen d’Ouzellaguen, nommé Fenniche Hocine, traîne depuis sa prime jeunesse, l’hémophilie A. Une variante sévère de la maladie. Une colopathie d’origine congénitale. Il y a quelques jours, il s’est rendu au service des urgences de l’hôpital d’Akbou, pour, dit-il, traiter une hémorragie causée par l’hémarthrose de sa cheville. Le médecin qui l’a examiné lui a prescrit un traitement à base de facteurs de coagulation. Jusque-là rien d’anormal. Mais, les choses ont commencé à se gâter au moment où, il s’apprêtait à recevoir sa perfusion. « On m’a piqué comme un chien », s’insurge-t-il, dans une requête adressée aux autorités sanitaires. Le malade pointe à l’index, autant le mauvais accueil qui lui a été réservé que le manque de professionnalisme affiché par certains agents paramédicaux. « On a voulu m’injecter un flacon alors que celui-ci était souillé de sang. Tandis que deux autres flacons ont été incomplètement perfusés. Au final, sur la dose de 1500 unités prescrites par le médecin, j’en ai reçu moins de 1000 unités », déclare Hocine, courroucé. « Et quand j’ai demandé à récupérer les flacons qui serviront de preuves à mes réclamations, s’offusque-t-il, on m’a opposé un niet catégorique, tout en me priant de rentrer chez moi ». Ayant sérieusement accusé le coup et s’estimant lésé de ses droits, Hocine s’en est remis aux responsables de la santé leur demandant de faire en sorte que pareilles choses ne se reproduisent plus dans les enceintes sanitaires.
N. M.