Perché au pied des montagnes du Djurdjura, le village d’Aït El Kaïd, situé à 6 kms du chef-lieu de la daïra de Ouadhias et à 3 kms du chef-lieu communal d’Agouni Gueghrane, n’a plus que son nom.
Le développement local n’est qu’un vocabulaire utilisé littérairement par les habitants. Des chemins sinueux et étroits. En effet, pour se rendre ou quitter le village, il faut s’armer de beaucoup de patience, car le réseau routier est tout simplement lamentable. Des dos d’âne, crevasse, nids de poule tout le long du chemin. « Ce tronçon nécessite la prise en charge en urgence. Nous souffrons le martyr, durant toute l’année, à cause de son état lamentable », s’insurge un automobiliste rencontré du coté de Tamdha Oussarghi. Un lieu touristique qui draine des foules, notamment en ces mois de chaleurs, mais qui nécessite une prise en charge sérieuse de la part des responsables, non seulement locaux mais aussi de wilaya. C’est un site qui devait être un espace d’épanouissement et d’attraction par excellence. Le président du comité du village que nous avons abordé à ce sujet, déclare : « Nous essayons de faire de notre mieux afin de donner une belle image à cet endroit. Mais de gros travaux attendent ces lieux pour qu’il soit une destination par excellence ». Notre interlocuteur souligne en outre plusieurs carences, manque du gaz de ville, rareté d’eau potable,…etc. Le président du comité du village affirme que «La population souffre énormément du manque d’infrastructures, à savoir un stade de football, une salle de sport, une unité de soins, un cimetière, une antenne de mairie et un bureau de poste ».
A. G.