Des centaines de citoyens à travers le territoire de la commune de Maâtkas, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, vivent un calvaire qui dure depuis le mois de mai dernier. Ils n’arrivent pas à obtenir un simple extrait d’acte de naissance et sont bringuebalés entre le service d’état civil de leur commune et celui de Tizi-Ouzou. Un quinquagénaire nous dira, fulminant de colère : « Cela fait plus de deux mois que je demande un acte de naissance N° 12. Je n’arrive toujours pas à l’avoir. Quand je le demande à Maâtkas, on me dit que cela n’est pas possible car les registres ont été récupérés par la commune mère de Tizi-Ouzou. Quand je suis devant le guichetier de la mairie de Tizi-Ouzou, on me dit qu’il faut voir avec le bureau de Maâtkas. Je ne peux qualifier cela que de mépris. Qu’attendent les responsables pour trouver une solution à ce laisser aller qui n’a que trop duré ? ». Ils sont des centaines comme lui à ne plus savoir que faire. Pour savoir ce qu’il en est exactement, nous nous sommes rapprochés des responsables de l’APC de Maâtkas. Un des vice-présidents nous dira : « En effet, ce problème perdure depuis le 20 mai dernier. Sur instruction de la wilaya, nous avons transmis les registres de naissances de 1891, de 1894, de 1928 et ceux d’avant 1952. Du coup les demandeurs d’actes de naissance relevant de cette catégorie sont orientés vers les services d’état civil de Tizi-Ouzou, détentrice des registres précités. Malheureusement, et pour des raisons qui nous échappent, les demandeurs qui vont là-bas sont réorientés vers nos services. Il est temps de trouver une solution à ce problème. Qu’on nous restitue les dits registres pour pouvoir établir les actes de naissances à nos administrés ou qu’on les délivre au niveau de la mairie de Tizi-Ouzou ». En attendant, le cauchemar de nombreux citoyens continue.
Hocine T
