Est-ce le bout du tunnel ?

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Depuis la dernière réunion, tenue au siège de l’APC d’Aït Yahia Moussa, entre les élus, à leur tête le maire, et les responsables de l’hydraulique et de l’ADE, on croit savoir que le problème d’eau potable est en passe d’être réglé. 

«C’est notre préoccupation quotidienne. Nous sommes au four et au moulin, car nous suivons la situation au pas à pas, à partir des forages jusqu’à l’arrivée de l’eau aux réservoirs. Toutes les vannes sont surveillées. Je souhaite qu’avec cette nouvelle stratégie nos villages seront plus satisfaits », nous dira le maire, M. Saïd Bougheda. Cependant, ce qui retient l’attention est que le chantier réalisant la conduite d’eau potable pour alimenter le village de Tafoughalt, avec ses cinq mille habitants, à partir du barrage de Koudiat Acerdoune de Draa El-Mizan, est renforcé. « Il y a deux entreprises qui activent pour achever ce projet, au plus tard, dans un mois », ajoutera le P/APC. Effectivement, les travaux avancent à une cadence soutenue. Des pelleteuses ne cessent de ronronner du matin au soir en dépit des grandes chaleurs. Pour le maire et ses adjoints, « si cela se concrétisait d’ici le délai fixé aux entreprises, ce sera la fin du calvaire pour ces cinq mille montagnards ». Et de poursuivre: « avec le raccordement du village de Tafoughalt à Draa El-Mizan, on aura réglé 50% du problème. Ainsi, la quantité servie pour ce village sera transférée aux villages du versant Ouest, à savoir Tachtiouine, Ath Rahmoune, Ath Attela et tous les hameaux environnants ». Aussi, l’option d’alimenter les villages de Maâmar, d’Ath Moh Kaci, d’Agouni Ahcène et d’Imzoughène est en vue. C’est dire, le problème d’alimentation en eau potable à Ait Yahia Moussa n’est pas du tout résolu, bien que des informations aient circulé ici et là au sujet de l’eau du barrage Koudiat Acerdoune, qui arrivera dans tout le versant sud de la wilaya avant 2014. Pour répondre aux revendications des habitants qui, d’ailleurs, ne cessent pas de protester soit devant le siège de l’APC ou en bloquant la RN 25, les responsables locaux gèrent les situations au jour le jour. Il faut souligner que même les villages alimentés à partir des forages de Kantidja, dont l’un est à sec, ne sont pas épargnés par ces pénuries récurrentes. Le sursaut viendra peut être après la réalisation du barrage d’Assif N’Tletta, mais même pour celui-ci, les choses ne sont pas encore faites en raison des oppositions qui apparaissent ça et là.                          

 Amar Ouramdane 

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