Le centre – ville étouffe

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À Aïn Bessam, durant ce mois de Ramadhan, le citoyen éprouve d’énormes difficultés pour circuler en ville, à cause, notamment, de l’exiguïté des routes, des stationnements anarchiques et des nombreuses tracasseries causées par les commerçants informels. 

En effet, au niveau de tous les quartiers du chef-lieu, le visiteur s’offre le même spectacle désolant. Embouteillages, stationnements anarchiques, routes défoncées et impraticables. Des cortèges de véhicules, notamment lourds, se forment et provoquent, de ce fait, l’encombrement et un charivari assommant. Même les piétons se plaignent de cette  épineuse situation qui ne cesse de provoquer leur courroux, depuis plusieurs années. Même l’ouverture des routes au niveau de quelques endroits de la ville et l’aménagement de certains lieux n’ont pas amélioré la situation. « Aïn Bessam est connue pour ses embouteillages, mais avec l’arrivée du mois de Ramadhan, le problème s’est accentué davantage. Les commerçants informels, qui envahissent l’ensemble des quartiers, bloquent les routes et occupent les trottoirs et les espaces publics. Ainsi, la circulation devient pratiquement impossible, notamment durant les soirées. Moi, personnellement, j’évite au maximum de sortir en voiture au centre-ville, afin de me faire éviter ce problème ! », nous dira un jeune citoyen.  

À Aïn Bouâkez, dans l’ancien marché ou au quartier populaire les tours, les nouvelles plaques de signalisations sont posées dans des lieux incorrects et les nouveaux ronds-points sont jugés trop larges. Il est à signaler que les responsables concernés n’ont rien fait, à présent, pour améliorer cette situation qui accable et les automobilistes et les piétons. 

     

Oussama K.

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