«La FAHB a besoin de sang neuf»

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Le président du GS Pétroliers a indiqué, hier, que la Fédération algérienne de handball (FAHB) a besoin de sang neuf pour sortir de la crise qu’elle traverse, écartant l’idée de se porter candidat à la présidence, lors de l’assemblée générale élective (AGE) du 17 août prochain.

«Je suis convaincu que pour apporter la sérénité nécessaire à la FAHB, il faut insuffler du sang neuf. Je me suis exclu depuis longtemps de la liste des candidats, car par le passé certains disaient que nous préparions notre retour à la fédération, alors en pleine crise. En plus, la responsabilité au niveau du GSP ne me permet pas de postuler à cette fonction ni à aucun autre poste technique. C’est un choix définitif », a déclaré Djaffar Belhocine à l’APS. Interrogé sur le profil du futur président de la FAHB, qui pourrait sortir l’instance fédérale de la zone de turbulences qu’elle traverse depuis plus de deux ans, l’ancien sélectionneur national a précisé que cette personne « doit connaître le handball, qu’elle soit connue pour sa sagesse, et qu’elle apporte cette union sacrée tant espérée ». « Il ne faut pas qu’il soit quelqu’un venu juste pour prendre le poste de président. Il doit réussir à mettre de côté les divergences entre les différents acteurs de la petite balle. Seul l’intérêt du handball doit primer, chacun de nous doit y mettre du sien », a détaillé Belhocine, tout en reconnaissant : « honnêtement, la famille du handball est divisée pour une question d’intérêts personnels ». Pour le patron des champions d’Algérie en titre, des personnes de consensus existent vraiment : « Il y a des noms, mais je ne peux pas les annoncer. C‘est à ces personnes de se porter candidats. Je dirai juste que la dernière AG extraordinaire a eu le mérite de nous rassembler et parmi les gens présents, il y avait des personnalités du handball et des gens sages qui, s’ils seront candidats, pourront ramener la sérénité ». A moins de trois semaines de la tenue de l’AG élective de la FAHB, celui qui a conduit l’Algérie au titre de champion d’Afrique 1996 au Bénin s’est dit «confiant» et «optimiste» car : « je n’ai pas le droit de ne pas l’être », dira-t-il. « Je crois que la discipline, qui nous a valu beaucoup de satisfactions et à laquelle nous accordons beaucoup de crédit, a traversé le plus gros de la crise. I est temps d’en sortir, surtout que nous avons des échéances qui nous attendent, à commencer par la coupe d’Afrique des nations qu’organisera l’Algérie en janvier prochain et qui doit être un objectif mobilisateur », a-t-il conclu. En vue du rendez-vous du 17 août prochain, les membres des commissions de candidatures et de recours ont été élus samedi lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’instance fédérale.

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