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L’eau rationnée dans quatre villages

Les villages Ighil Naït Rayou, El Vour El Mal, Thiksraï et Ighil Naït Ameur du âarch Imellahen, relevant de la commune d’Ahnif, subissent, depuis le début du mois de Ramadhan, un rationnement drastique de l’eau potable.

Une panne, survenue sur la pompe de refoulement du réseau d’AEP du captage de la source Sidi Aïssa, qui alimentait ces quatre villages, est à l’origine de ce rationnement. L’équipe des mécaniciens dépêchés sur les lieux n’a pas pu venir à bout de la panne d’où la nécessité de lancer des prospections pour l’acquisition d’un nouvel équipement neuf, introuvable localement. Ce qui explique, d’ailleurs, le retard mis par les services concernés de l’APC pour y remédier à cette situation.Les services de l’APC, pour atténuer, un tant soit peu, cette crise d’eau qui intervient en pleine période des grandes chaleurs qui coïncide avec le mois de Ramadhan, ont procédé au remplissage des châteaux d’eau par les citernes. Mais, force est de constater que cette solution est loin de satisfaire les besoins de ces quatre villages.  Un membre du bureau de l’exécutif de l’APC d’Ahnif nous apprendra que ni les services de l’hydraulique, ni encore moins ceux de l’Algérienne Des Eaux, sollicités pour un renforcement en citernes, n’ont répondu favorablement à la demande de l’APC qui s’est débattue, durant 20 jours, avec cet épineux problème pour alimenter ces villages en eau.  Le même élu signalera les imperfections constatées sur l’itinéraire de la conduite du captage de la source Sidi Aïssa qui longe, en plusieurs endroits, le lit du ruisseau qui porte le même nom.  Les crues hivernales ont fini par dénuder une partie importante de cette conduite que l’érosion, selon notre interlocuteur, a sensiblement fragilisée. Des pannes de ce genre se reproduiront dès l’hiver prochain, avec les premières crues violentes. La forte dégradation du terrain endommagera la conduite davantage. Pour mettre fin aux avaries qui touchent cette dernière, il est plus que nécessaire de déplacer des tronçons de la tuyauterie hors du lit du ruisseau au niveau de plusieurs points noirs relevés. Nous apprenons, enfin, du même élu qui nous a joint par téléphone, jeudi dernier, que les services de l’APC ont acheté une pompe à 30 millions de centimes. Notre interlocuteur pense que la prise en charge de l’avarie à l’origine de la rupture de la distribution de l’AEP, au niveau de ces villages, surviendrait, au plus tard, ce samedi.

Oulaid Soualah

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