À quelques jours de la fête de l'Aïd El Fitr, les prix des habits, notamment ceux pour enfants, ne cessent de monter.
Les magasins de vêtements, dans tous les quartiers de la ville d’Aïn Bessam, sont pris d’assaut par des parents, accompagnés de leurs enfants.Les prix des vêtements ont connu une augmentation importante cette année. « Ça a toujours été comme ça. Ce n’est pas nouveau. Moi, je ne peux pas acheter des tenues complètes pour mes enfants. Chacun d’eux aura soit un pantalon, un pull ou des chaussures », nous dira un père de famille rencontré au marché Zmala. De minuscules salopettes pour fillettes, qui ne dépassaient pas les 800 DA, sont vendues à 1200 DA. De petites robes sont cédées à 1 600 DA. Des costumes en velours, pour garçons, sont affichés à 3 500 DA. Des chemises de nylon sont vendues à 800 DA. Les chaussures ont dépassé le seuil des 3200 DA. On parle même de 4200 DA et plus. « Si le choix est varié les prix demeurent très élevés et la qualité n’est pas souvent au rendez-vous », estiment d’autres clients. « Les prix sont excessivement élevés par rapport à la qualité des articles exposés », relève Imane, une cliente. « Les vêtements proposées ne sont pas de bonne qualité », affirme-t-elle. Un avis partagé par la plupart des parents interrogés lors de notre virée. Pour échapper à la flambée des prix qui caractérise cette période de l’année, certains parents ont pris leurs devants en faisant leurs achats quelques semaines avant le début du mois de jeûne. « J’ai acheté tout ce qui est nécessaire pour l’Aïd bien avant le Ramadhan. Maintenant, je suis tranquille », affirme Fatiha, une mère de deux enfants.
Oussama K.

