Dans une déclaration, placardée dans le chef-lieu et plusieurs villages de la commune d’Amalou, les élus FFS, constituant le bloc d’opposition a l’assemblée communale, ont dénoncé l’attitude du maire M. Azzoug, qui, à leurs yeux, n’a « pas tenu ses engagements pour la concrétisation des projets contenus dans son programme électoral pour un développement globale de la commune. » Selon les auteurs de la déclaration, « la situation socio-économique de la commune se dégrade de jour en jour. » Les élus du FFS, à travers leur démarche, entendent « faire toute la lumière et porter à la connaissance de la population la face cachée d’une gestion confuse et opaque » de la municipalité. « Juste après notre installation, nous avons relevé avec consternation l’inexistence de procédures de gestion. L’exécutif qui excelle dans l’art de la désorganisation et empruntant des voies qui ne mènent qu’à l’impasse et le chaos voire sombrer dans un défaitisme fatal ; et prenant peur de dévoiler ses turpitudes, le Maire s’obstine à refuser catégoriquement d’accéder à nos revendications légitimes formulées lors de la première séance tenue en date du 24 décembre 2012 » lit- on dans la déclaration des élus FFS. Parmi les requêtes de ces derniers on peut citer, « la divulgation des rapports et bilans financiers, physiques et moraux, sur la situation de la commune, notamment ses dettes, avancement des projets et les inventaires (…) L’aménagement d’une salle de réunion pour permettre aux citoyens d’assister aux délibérations qui se tiennent actuellement dans le bureau du P/APC ; L’affichage public des dates des réunions ainsi que leurs ordres du jour ainsi que les procès verbaux des délibérations, conformément au code communal ; L’association des citoyens à la gestion de la commune par l’installation d’un conseil consultatif… » « Ce sont là les raisons qui nous poussent à revendiquer et exiger des autorités locales d’engager un audit de la commune pour faire toute la lumière sur la gestion ‘’pifométrique’’, clientéliste, hasardeuse et revancharde du P/APC », soulignent les rédacteurs du document. Ces derniers reprochent au P/APC « des irrégularités, des dérives et des illégalités dans la gestion des affaires de la municipalité ». Par ailleurs, beaucoup de citoyens de la commune redoutent un blocage de l’APC dans les prochains jours au vu des remous qui la traversent.
Keddouh Mohand Seghir