Les habitants de Tala-Amara sollicitent l’intervention du Premier ministre, pour la mise en service du poste de transformation.
Celui-ci est destiné au renforcement de l’alimentation en énergie électrique, précise un communiqué signé en date du 1er août dernier par le président du comité de village de Tala-Amara.« Suite à plusieurs démarches infructueuses, nous avons l’honneur de venir par la présente recourir à votre haute bienveillance pour que le projet du poste de transformation destiné au renforcement de l’alimentation en énergie électrique de notre localité connaisse enfin son épilogue et soit enfin mis en service », lit-on sur le même document. Les rédacteurs dudit communiqué expliquent que le retard enregistré dans l’installation des équipements, ainsi que dans la mise en service du poste de transformation, ont eu pour conséquence de replonger la population dans le cycle infernal des coupures électriques aux effets néfastes, notamment en ces temps caniculaires et en ce mois de jeûne. « Il est, en effet, regrettable de constater que malgré l’achèvement, depuis près de trois mois, des travaux de construction du poste, dont le choix de l’assiette a nécessité une contribution déterminante de notre population, l’installation des équipements et leur mise en service enregistrent un énorme retard », ajoutent-ils. Les membres du comité de village rapportent que : « la raison de ce retard, invoquée par l’entreprise chargée d’équiper ce poste, et qui serait liée au surcoût du câble électrique, est irrecevable pour notre population et il est de la responsabilité de la Sonelgaz de veiller au respect des engagements pris par les différentes parties, y compris elle-même. La société doit prendre les dispositions nécessaires afin que le citoyen ne soit ni victime ni otage d’une quelconque considération à laquelle il est totalement étranger ». Par ailleurs, ils rappellent, dans leur document, que plusieurs projets similaires lancés parallèlement dans d’autres localités environnantes ont été achevés et sont opérationnels depuis plusieurs semaines. « Nous sollicitons vivement votre intervention, monsieur le Premier ministre, afin de mettre fin à cette situation de mépris dont la persistance risque d’exacerber sérieusement la colère de notre population qu’il nous sera alors difficile de contenir », concluent-ils.
Samira. Bouabdellah