Le manque de transport perdure

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Le problème de transport au niveau de la commune d’Aïn Laloui, 20 kilomètres à l’ouest de Bouira, s’est, une fois encore, posé durant ce mois de Ramadhan.

En effet, depuis plusieurs mois déjà la situation est devenue quasi insupportable pour les riverains. Ces derniers ont adressé la semaine écoulée, une correspondance aux responsables locaux pour exprimer leurs ras-le-bol et leur désarroi. Selon les habitants de cette région, cette insuffisance en matière du transport public serait due au manque des autorisations d’exploitation des lignes de transport sur l’axe routier Aïn- Laloui – Bouira ville. Le visiteur de cette localité aura à constater que, bien qu’elle longe la RN18, ses habitants souffrent quotidiennement du manque de transport. Les citoyens attendent des heures pour qu’un quelconque moyen de transport de transit vienne d’Aïn Bessam et de Bir Ghbalou vers le chef-lieu de Bouira.Rencontrés sur les lieux, les citoyens de Aïn Laloui nous informent que les premières victimes de ce déficit restent notamment les écoliers et les travailleurs qui ne peuvent arriver à l’heure à leurs établissements scolaires et leurs lieux de travail pour les fonctionnaires. « Ça a trop duré ! On en a marre de ce diktat imposé par les transporteurs. Tout le monde est au courant de la situation, mais l’on s’obstine à faire la sourde oreille. On nous avait promis une ligne Aïn Laloui Bouira pour alléger le transport, mais rien n’a été fait à présent. Nous passons de longues heures à attendre à l’arrêt de bus». Un autre citoyen interviendra : « Le plus dur, nous l’éprouvons en fin de journée, l’arrêt des bus grouille de monde. Certaines femmes ont été à plusieurs reprises, victimes de vols et d’agressions». La mise en place, il y a deux ans de cela, d’une nouvelle ligne de transport Aïn Laloui -Bouira devait mettre fin à ce problème et améliorer le quotidien des citoyens, malheureusement, et selon le témoignage de certains habitants, le problème n’a pas été réglé définitivement faute d’autorisation de la direction du transport. En attendant une solution définitive, les habitants d’Aïn Laloui et ceux des agglomérations longeant la RN18 menant à Bouira, continuent à vivre le calvaire et à payer le prix de cette anarchie.

O. K.

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