Le problème des fuites d’eau potable dans la commune d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de Bouira, n’est toujours pas résolu. En effet, des fuites d’eau sont enregistrées dans plusieurs quartiers de la ville et même dans les villages environnants, laissant ainsi couler, dans la nature, d’énormes quantités d’eau, provoquant aussi des coupures et des pénuries de ce liquide précieux. Pire encore, dans certains quartiers, ces fuites existent depuis plusieurs jours, comme c’est le cas au niveau de la cité Ecotec, où une fuite d’eau, au niveau du bloc B4, est signalée depuis plus de cinq jours, sans que les services concernés ne daignent venir la réparer en dépit des nombreuses réclamations des résidents qui ont frappé à toutes les portes. «Nous avons frappé à toutes les portes pour que ce problème de fuite d’eau soit réglé mais toutes nos démarches sont restées vaines. Les pertes de ce liquide précieux sont importantes. Les abonnés sont les premiers pénalisés», se désole l’un des résidents du quartier. Ce dernier fait savoir que le problème en question perdure depuis plusieurs mois. Cette situation, ajoute notre interlocuteur, fait craindre la survenue d’une éventuelle contamination et l’apparition des maladies à transmission hydrique, notamment durant cette période des grandes chaleurs. D’autres fuites sont enregistrées dans d’autres quartiers, à l’image de la cité des 200 Logements et du lotissement Social où pas moins de trois fuites sont signalées dont deux sont causées par les engins d’un entrepreneur qui effectuait des travaux au niveau de la chaussée. Ce dernier a essayé de les réparer, mais en vain. Il faut dire que la défectuosité du réseau d’AEP est le premier responsable de ces fuites. Un réseau qui existe depuis des décennies. Il faut donc une autre solution plus radicale. La réalisation d’un nouveau réseau d’AEP, qui mettra fin à cette déperdition, notamment avec l’approche du raccordement de cette localité aux eaux du barrage Taksebt, est plus que nécessaire.
Oussama K.