La rencontre tenue avant-hier à Paris entre le président du FC Nantes, l’attaquant international algérien Slimani et les représentants de son club actuel du CR Belouizdad n’a finalement pas abouti. Alors que le FC Nantes convoitait l’international algérien depuis plus d’un mois, un nouveau grain de sable perturbe les négociations entre les Canaris et le CR Belouizdad. Les négociations entre le FC Nantes et le CR Belouizdad pour recruter Islam Slimani vont devenir mémorables. Un nouvel épisode, cette fois-ci financier, ralentit les négociations. Dans un premier temps, le FC Nantes était interdit de recrutement par la FIFA, mais les instances internationales du football ont décidé de lever l’interdiction début juillet. De son côté Islam Slimani se dit en fin de contrat et libre, alors que son club est persuadé qu’il lui reste un an de contrat. Finalement, la Chambre des Résolutions des litiges de la FAF a donné raison au joueur. Par conséquent, l’attaquant était prêt à rejoindre Nantes, mais Islam Slimani a été bloqué en Algérie, pendant une dizaine de jours, car son visa était périmé. Finalement le joueur et des représentants du CR Belouizdad sont arrivés à Paris, avant-hier, pour entamer les négociations. Le club algérien souhaite recevoir une indemnité de compensation, sous peine de porter l’affaire devant le Tribunal Arbitral du sport (TAS), car le club est persuadé d’avoir raison. Le président du FC Nantes, Waldemar Kita, a alors proposé 50.000&euro,; une somme refusée par les algériens. Joint, avant hier soir, par France 3, le président du FC Nantes s’est dit fatigué par les négociations et envisage de proposer 150.000€ au CRB. Si les algériens refusent cette offre, ils pourraient mettre leur menace à exécution et porter l’affaire du contrat d’Islam Slimani devant le TAS, ainsi les négociations prendraient encore plus de temps. Au vu des matchs de préparation, il devient urgent pour le FC Nantes de recruter un nouveau buteur, à cinq jours du début du championnat.
R .S.

