La région d’Aïn El Hammam, à l’instar des autres localités de Kabylie, a célébré la fête de l’Aïd. Néanmoins, un grand absent fut déploré au premier jour de cette fête : le transport. Les voyageurs furent contraints de poiroter des heures entières pour atteindre leurs différentes destinations. Rare de tomber sur un fourgon. On se met alors au stop… Une petite virée, jeudi matin à la station de la ville a suffi pour constater la grande défaillance, notamment à destination des villages relevant de la municipalité et celle d’Ath Yahia. « Cela fait plus d’une heure que j’attends un fourgon pour rallier Igoufaf, et aucun fourgon n’est à l’horizon. Même les fraudeurs sont introuvables », pestera un villageois. Un autre ajoutera : « c’est horrible de voir un tel vide. Tous les propriétaires de fourgons ont déserté. J’ai été obligé de louer un taxi pour parvenir au village Thaskenfouth ». Par ailleurs, le transport vers les destinations de Tizi-Ouzou, Abi youcef et Aït Yahia c’était aussi le grand vide jeudi. « Jeudi, a été marquée il vrai par l’absence total des transporteurs. La plupart des propriétaires de fourgons sont restés chez eux », avouera un transporteur de voyageurs.
S.B.A.