La chaleur caniculaire qui sévit depuis plus d’une semaine à Tizi-Ouzou a poussé certaines personnes, notamment les jeunes, à se ruer sur les plages.
Certains ont, d’ailleurs préféré passer le deuxième jour de cette fête religieuse au bord de la mer. Hier encore, les plages de la ville côtière de Tigzirt, à savoir Tassalast, la grande plage et celle de Feraoun, étaient noires de monde.
Elles ressemblaient de loin, pour ainsi dire, à des fourmilières. La chaleur suffocante l’oblige apparemment. Les baigneurs sont venus, principalement de la ville de Tizi-Ouzou. Une ville connue pour sa chaleur torride et son humidité insupportable provoquée par les eaux emmagasinées par le grand barrage d’eau limitrophe de Taksebt. La disponibilité de moyens de transports a encouragé les jeunes et les moins jeunes à se converger vers les plages afin de fuir cette fournaise. Ils veulent aussi, en quelques sortes, compenser les journées perdues sans se baigner du mois de carême. « On veut profiter de ce mois d’août pour aller à la plage. Le mois de septembre s’approche à grand pas et ça sera le mois de grand retour au travail et vers les bancs de l’école. Hier, on a passé la fête en famille mais, aujourd’hui, on préfère la plage », déclara Nassim, rencontré au port de Tigzirt, venu de la ville de Tizi-Ouzou. En plus de la chaleur, la mer est très calme, depuis une semaine. Elle n’a fait que souhaiter la bienvenue aux estivants qui s’émergent de toutes parts. Sur place, les services de la protection civile et les maîtres nageurs veillent au grain. La liste des victimes, qui ont laissé leurs vies en mer, est très longue cette année, contrairement aux saisons estivales précédentes. Ils ne cessent d’appeler à la prudence.
Zahir Fellas