L’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a appelé le ministère du Commerce à prendre en considération les justifications des commerçants qui n’ont pas assuré la permanence, durant l’Aïd, quant à la prononciation des sanctions à leur égard. « En tant qu’organisation syndicale, on accepte les sanctions prononcées à l’égard des commerçants qui n’ont pas assumé leur engagement prix avant l’Aïd, mais il faut étudier tous leurs cas, car il y a ceux qui ont des justifications, notamment celles relatives aux coupures d’électricité », a affirmé hier, El Hadj Tahar Boulenouar, le porte parole de l’UGCAA. Il a ajouté également que certains commerçants étaient contraints de fermer leurs locaux puisque leurs employés sont rentrés chez eux, à l’occasion de l’Aïd. Concernant ces sanctions, le même responsable a fait état de deux types. La première est une amande allant de 50.000 jusqu’à 300.000 DA. La deuxième consiste en la fermeture, pendant un mois, des locaux commerciaux des commerçants qui ont baissé les rideaux durant cette occasion. Le porte-parole de la même organisation syndicale a tenu à souligner que les directions du commerce doivent assumer leur part de responsabilité car certaines n’ont pas consulté les représentants des commerçants, lors de l’établissement des listes de ceux qui devraient assurer le service. À retenir que, le parlement avait adopté récemment la loi modifiant et fixant les conditions d’exercice de l’activité commerciale, qui oblige les commerçants à approvisionner le citoyen en produits de large consommation. Il est utile de souligner, qu’à la veille de l’Aïd, le directeur général du contrôle qualité et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Abdelhamid Boukahnoun avait estimé dans une déclaration à l’APS que « des planning de permanence des commerces le jour de l’Aïd sont élaborés au niveau local et approuvés par les walis et les a notifiés ensuite aux concernés pour garantir la continuité des activités commerciales.
Samira Saidj.