Le projet portant l’informatisation des services de l’état civil, de la commune de Barbacha, peine à être achevé.
Et pourtant, la modernisation de l’administration communale a dû simplifier les méthodes de travail et garantir une meilleure efficacité et une pérennité du service par la concrétisation dudit projet. L’étape de numérisation des documents, ayant touché quelques 53 902 actes, a eu lieu, rappelons-le, du 10 mai au 30 juin derniers, selon Toufik Adnane, S.G de la municipalité. En dépit de cela, l’informatisation complète des services de l’‘état civil ne pourra arriver à terme par manque de la logistique adéquate, notamment les outils informatiques. « Nous avons mené cette démarche grâce à l’aide de la wilaya et de la daïra qui a mis des micro-ordinateurs à notre disposition. Mais vu que le marché d’acquisition du matériel recommandé à cet effet est bloqué à ce jour, le projet en question ne peut être concrétisé », dira ce chargé des affaires communales de Barbacha. Ce marché d’une enveloppe de 100 millions de centimes, devrait permettre à la commune l’achat d’un serveur, de micro-ordinateurs, des imprimantes avec l’installation du réseau. Mais en raison de la situation de crise de ladite APC, cela est resté suspendu causant un retard dans la modernisation de ces services clés de la commune. Cela dit, le souhait des citoyens de cette municipalité à obtenir des documents administratifs dans un délai court, à l’instar des autres communes, n’est pas pour demain. Ainsi, la galère des agents des guichets va encore perdurer. Sachant que ces services connaissent, quotidiennement, un afflux important devant les guichets, vu le nombre d’inscrits dans leurs registres d’état civil. Ce qui augmentera le temps d’attente des usagers, surtout durant les périodes de début et de fin d’année scolaire, où pas moins de 600 actes sont délivrés chaque jour. Le service de l’état civil de Barbacha, dont la structure centrale est dépassée, fonctionne avec 20 agents et soutenu par deux antennes au niveau des agglomérations d’Amarat et Khellil, nécessite d’être modernisé afin d’assurer la fluidité des guichets et d’améliorer les conditions de travail et d’accueil dans ses différents bureaux. Ce qui rend impératif de songer à achever l’opération de l’automatisation des inscriptions, la gestion, l’archivage et la délivrance des documents, avec la promotion de la qualité des services communaux. La commune de Barbacha, qui fonctionne actuellement avec le 1/12ème de ses chapitres, ne peut se permettre d’aller au bout de ces projets indispensables, voire nécessaires à améliorer le cadre administratif local, et pourquoi pas à mettre fin à l’impasse dont se trouve cette municipalité.
Nadir Touati