Après une petite accalmie, les jeunes ayant bénéficié de postes de travail dans le cadre des dispositifs du pré-emploi et du filet social ont décidé de monter au créneau. En effet, le comité des travailleurs du pré-emploi et du filet social a brandit la menace de renouer avec la protesta, en organisant des rassemblements régionaux et nationaux dans les jours à venir, a annoncé le comité dans un communiqué. Le comité national des travailleurs du pré-emploi et du filet social, affilié au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), veut à travers ce mouvement de protestation exiger l’intégration des travailleurs dans des postes de travail permanents. Le coordinateur national de ce comité n’a pas omit en outre de dénoncer « la démarche du gouvernement d’organiser des concours de recrutement dans la fonction publique, sans prendre en compte leur situation ». À souligner, les jeunes recrutés dans le cadre du pré-emploi luttent depuis plusieurs mois pour imposer leur intégration dans les postes d’emploi permanents pour se débarrasser du spectre du chômage. Devant la non prise en charge de leur doléances, à maintes fois soulevées aux hautes instances, le comité maintient sa menace d’organiser prochainement une marche à Alger. À cet effet, le comité appelle tous les jeunes à rester unis et mobilisés, et poursuivre leur lutte jusqu’au recouvrement de leurs droits, qualifiés de « légitimes ». Pour rappel, les revendications de ces jeunes recrutés dans le cadre du pré-emploi et du filet social se résument principalement en : « L’intégration, sans condition, de tous les travailleurs diplômés recrutés dans les cadre du pré-emploi et du filet social, dont le nombre dépasse les 600 000 à l’échelle nationale, dans des postes permanents, la réintégration immédiate des bénéficiaires qui ont été radiés, l’ouverture du dialogue, le droit à la retraite, l’annulation de la politique du travail précaire et l’attribution d’une prime aux chômeurs diplômés ». Ils réclament également, « la prise en compte des années d’exercice à l’expérience professionnelle, le gel des concours de recrutement de la fonction publique, jusqu’à la régularisation de la situation des contractants et, enfin, le droit à la retraite ».
L. O. CH