Deux heures sans clim’, ni rideaux, ni eau, ni toilette…

Partager

Les navettes qui desservent la ligne ferroviaire Béjaïa – Béni Mansour, manquent de toutes les commodités essentielles.

En effet, avec la saison estivale, qui, en sus, connaît des pics caniculaires cycliques, les usagers de cette ligne n’y trouvent pas le confort escompté. Il manque beaucoup de choses dans ces trains ! La climatisation, les toilettes, les rideaux et la restauration y font défaut. De ce fait, le trajet devient ennuyeux et pas du tout repos pour les voyageurs. Ce n’est pas évident de voyager, durant deux heures de trajet, sous une chaleur torride sans climatisation. Pour en savoir plus sur ce point-là nous avons pris attache avec le chef de gare de Béjaïa, qui dira à cet effet : « Le problème est d’ordre technique. Les locomotives ne produisent pas assez d’énergie électrique pour faire fonctionner la climatisation dans les wagons. En plus de ça, il manque des pièces de rechanges aux climatiseurs pour fonctionner », expliquera-t-il. Pour éviter de se faire larder par les rayons solaires, les voyageurs cherchent toujours à s’asseoir du côté opposé au soleil, où ils mettent carrément des tissus sur les fenêtres pour créer un semblant d’ombre. Mais l’incongruité qui frappe encore, c’est que ces trains ne sont pas équipés de toilettes ! Interrogé sur ce sujet, notre interlocuteur dira : « Ils sont fabriquées comme cela, sans toilettes ! ». Il est vrai que ces trains ne possèdent pas de toilettes, ce qui sous entend qu’ils sont fabriqués certainement pour de petits trajets. Comment a-t-on songé alors à les mettre sur cette ligne de pas mois de deux heures de trajet. Ainsi, pour faire leurs besoins, les usagers doivent prendre leur mal en patience ! L’absence également d’un wagon-bar contraint les usagers d’emporter l’eau et la nourriture avec eux pour étancher leur soif et manger. Néanmoins, tout n’est pas si catastrophique dans ces trains, qui, avant n’étaient pas sécurisés. Pour parer à cela, la SNTF a procédé récemment, au recrutement des agents de sécurité pour sécuriser l’intérieur des trains. Toutefois, et malgré toute la bonne volonté de la société qui aspire à fournir plus de confort à sa clientèle, il demeure toujours ce problème de jet de pierres et autres projectiles, qui constitue un véritable danger pour les usagers et le personnel de la société. Ce phénomène s’accentue lors des vacances scolaires, où des enfants et des adolescents, en mal d’inspiration et inconscients des dangers qu’ils font courir aux voyageurs, lapident les trains en créant la panique parmi les voyageurs. Seule la sensibilisation pourrait éradiquer ces comportements irresponsables ! 

Syphax. Y.

Partager