El Aïnsar Averkane (source noire) est un point d’eau de captage d’où est alimenté environs 70% de la population de la daïra de M’Chedallah. Située au niveau de la partie inférieure du village Imesdhourar, elle reçoit, depuis plus d’une année, le liquide du réseau principal de l’assainissement de ce village qui a subit une importante avarie à 15 m, à peine, au dessus des galeries réalisées par les français sous forme de canal souterrain sur environ 04 Kms jusqu’à Illithen. Cet ouvrage, réalisé sous forme de tunnel, à fleur du sol, à l’aide de la pierre taillée, comporte de petites ouvertures de la dimension d’une lucarnes, pour éclairer et aérer le canal, d’où s’infiltrent les eaux de l’assainissement. Selon le responsable du bureau d’hygiène de l’APC de Saharidj, cette avarie a fait objet de constat de plusieurs commissions de daïra et de wilaya. Mais, jusqu’à ce jour, aucune suite n’a été donnée. Plus loin, notre interlocuteur nous fera part de l’établissement d’une fiche technique par les services de l’APC, depuis 2012. Une fiche technique restée, à présent, en suspens. Le même responsable ampute cette avarie, que les moyens de l’APC ne permettent pas de prendre en charge, aux glissements de terrains qui se reproduisent à chaque retour des perturbations climatiques. Il est à souligner que les nombreuses interventions sur ces avaries n’ont servi à rien et qu’elles reviennent à la moindre chute de pluie ou de neige en ces lieux qui culminent à 900m d’altitude. Ce qui nécessite l’intervention de la wilaya par l’inscription d’un projet de rénovation sur, au moins, 100 m du réseau qui causent problème ou d’un ouvrage de consolidation qui nécessite une enveloppe financière assez conséquente. Par ailleurs, notre interlocuteur reconnaîtra que le cas relaté est le plus important point noir de la commune de Saharidj qui nécessite une prise en charge, dans les meilleurs délais, vu qu’il s’agit d’une réelle menace sur la santé publique. La MTH menace plus de la moitié de la population de la daïra de M’Chedallah. L’intervention des autorités est plus que nécessaire pour y remédier à ce problème.
O. S.