Un procès verbal, portant choix d’une assiette de terrain devant recevoir un projet immobilier, vient d’être lancé nous informent les responsables de la municipalité d’Aït R’zine. D’après M. Youcef Dahmani, le premier magistrat de la commune, le projet est en rapport avec la construction d’un parc immobilier de 10 logements sociaux, de types publics locatifs (LPL). Le maire nous indiquera que l’implantation de ces logements est projetée à hauteur de Guendouze, chef-lieu de la commune, sur un terrain relevant du domaine privé de l’Etat. « Le projet a accusé énormément de retard pour cause de lenteurs administratives », souligne le P/APC. « Aït R’zine fait partie des circonscriptions déshéritées et vouées aux gémonies. Sinon comment expliquer qu’on nous consente un quota si insignifiant, alors que dans d’autres communes, les programmes de logements sociaux se comptent par centaines. C’est une discrimination qui ne dit pas son nom », fulmine un commerçant de Guendouze. « Par ce quota dérisoire, l’administration nous signifie qu’on n’accédera pas de sitôt à un logement décent», déclare un autre citoyen du village Tighilt.
N. M.