Une très forte odeur de gaz, qui s’est répandue au chef-lieu communal et dans les agglomérations périphériques, à l’instar de Raffour, Vou Aklane et Zouzamen, dans la nuit de mercredi à jeudi, a provoqué une panique générale parmi les citoyens qui ont alerté l’agence locale de Sonelgaz, les services de la gendarmerie et la police.
Ils ont créé un véritable branle bas de combat parmi les services concernés. La Sonelgaz, elle, a mobilisé toutes ses équipes qui s’éparpillèrent aussitôt sur le terrain à la recherche de ce qui a été pris en premier lieu d’une fuite voire même d’un acte de sabotage commis sur le réseau du transport du gaz naturel. Ce n’est qu’à la levée du jour que les équipes de Sonelgaz, qui ont passé la nuit à chercher l’avarie en vérifiant, minutieusement, l’ouvrage, ont, enfin, décelé la fuite qui s’est avérée en fin de compte, une défaillance au niveau de quelques pompes doseuses électroniques qui lâchent l’odorisant qui permet de déceler le gaz en cas de fuite sachant que le gaz à l’état naturel est inodore. La défaillance de ces pompes doseuses, installées au niveau des postes de distribution publique, qui fonctionnent automatiquement, est résultée par la charge d’une surdose du désodorisant que les chambres de décompression lâchèrent à l’air libre. Les mêmes équipes ont continué à sillonner, durant la journée de jeudi, toutes les agglomérations pour tranquilliser la population allant même jusqu’à solliciter l’antenne de la radio de Bouira pour appeler la population au calme et expliquer qu’il n’y a aucun danger d’autant plus que de mauvaises langues ont évoqué un acte terroriste. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal.
Oulaid Soualah

