Site icon La Dépêche de Kabylie

Deux singes… citadins !

Les habitants des quartiers la Cité et Aadjroud ne savent plus quoi faire pour se débarrasser de deux singes magots qui sèment, ces derniers jours, la panique dans ces deux quartiers très peuplés. La présence de ces primates, dans lesdits quartiers, perturbe la quiétude des habitants. « Ce problème a été signalé depuis exactement deux ans », affirment quelques habitants qui ne savent pas, par ailleurs, d’où viennent ces singes pour atterrir, enfin, dans une zone urbaine qui ne leur offre, pourtant, pas les conditions de vie et d’adaptation nécessaires. Ces singes magots, occupant chacun un quartier, prennent, à en croire les citoyens, possession, à la nuit tombée, des balcons des immeubles et des terrasses à la recherche d’un coin calme pour dormir. « Ma terrasse est interdite à ma femme et à mes enfants depuis deux ans, car elle est squattée par un gros singe magot qui part le jour et revient en fin de journée pour occuper cette partie de ma demeure », raconte un habitant du quartier La Cité. Un autre citoyen du quartier Aadjroud témoigne, pour sa part, que l’un des singes grimpe jusqu’au dernier étage de son habitation. Des vêtements déchirés, des câbles sectionnés et des vitres cassées sont autant de dégâts occasionnés par ces étranges bêtes, sans oublier la peur omniprésente des femmes et des enfants de voir ces singes franchir un jour le seuil de leurs habitations. Les réclamations des habitants auprès des autorités n’ont rien changé. Même l’intervention des agents de la Protection civile n’a pu mettre fin aux agissements de ces animaux qui continuent à rendre la vie intenable aux habitants. Les autorités locales, quant à elles, pensent à saisir carrément le wali pour une intervention adéquate du fait que le singe magot est classé comme une espèce protégée.

Nadir Touati

Quitter la version mobile