Laâzib est un hameau qui manque presque en tout. Situé à quelque 3 kms du village de Béni Mansour, le chemin qui y mène se trouve dégradé et impraticable. C’est une piste agricole qui date de l’ère coloniale et qui est demeurée en l’état depuis. Malgré les innombrables requêtes et réclamations des habitants auprès des différentes autorités communales, qui se sont succédées, celles-ci sont restées lettres mortes. La piste en question est restée toujours un problème majeur pour les habitants de ce hameau. C’est durant la chute des pluies diluviennes que le problème se corse davantage. La circulation automobile et même piétonnière devient impossible. La piste se transforme en bourbier glissant sur une longueur de 3 kms. Les habitants trouvent toutes les peines du monde à quitter et à regagner leurs demeures. Ce n’est malheureusement pas le seul problème qui existe dans ce hameau, il y a aussi l’absence du réseau d’assainissement et le manque d’eau. Le premier point est également un problème de taille pour les habitants, qui sont obligés d’aménager des fosses septiques, avec toutes les incommodités qui en résultent, comme les odeurs nauséabondes, le risque d’apparition des MTH,… Ce problème a crée des conflits entre voisins à cause des eaux usées, qui ruissellent et pénètrent dans les champs des voisins. L’eau potable y est rare et insuffisante. Quelques habitants malveillants utilisent des sur-presseurs, qui aspirent beaucoup de quantités d’eau, laissant, ainsi, les autres sans la moindre goutte d’eau. Il faudra se payer des citernes d’eau pour pouvoir se procurer l’eau à Laâzib.
Par ailleurs, les élèves de ce hameau, qui fréquentent les différents établissements scolaires de la région, sont pénalisés de ne pas pouvoir bénéficier du transport scolaire.
Ils doivent compter sur leurs jambes pour faire le trajet qui les séparent de leurs écoles avec tous les risques qu’ils encourent.
Syphax. Y.
