La commune d’Aït Aïssa Mimoun, sise à une dizaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Tizi-Ouzou, les villageois souffrent toujours de l’omniprésence des amoncellements de détritus qui enlaidissent les lieux. En effet, l’image qu’offre la commune, actuellement, est triste. Dans plusieurs endroits, l’insalubrité a atteint des proportions alarmantes. Le lieu dit Lekhali en est le meilleur exemple. Les décharges sauvages prolifèrent, dénaturant ainsi les beaux paysages de cette région montagneuse. Le site est devenu le réceptacle de toutes sortes d’ordure dégageant des odeurs nauséabondes qui agressent les narines. L’inexistence d’une décharge communale a accentué ce problème. Résultat, la santé publique mise en jeu. Les bouteilles d’alcool qui jonchent les accotements des routes rajoutent, elles aussi, une touche tragique à la tristesse des lieux. L’incivisme de certains citoyens agresse la nature. La propagation d’épidémies, en cette période des grandes chaleurs, n’est pas écartée du moment que des chiens errants, des chats, des rats et des insectes envahissent les lieux. Les citoyens souhaitent l’implantation d’une décharge au niveau de la région pour mettre un terme à ce problème. Enfin, selon les habitants de cette localité même l’absence des associations à caractère environnementale, qui assurent la sensibilisation et la protection de la nature, favorise la pollution. Les autorités concernées et les services de l’environnement sont appelés à se pencher sur cette situation des plus déplorables qui ne cesse de s’empirer, menaçant du coup l’environnement et la santé des citoyens.
Adaoun Hakim