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Brèves de Bouira

Le boulevard 19 Mars 62 se dégrade à vue d’œil 

Le boulevard 19 Mars 62, à quelques encablures de la mosquée Omar Ibn El Khattab, se dégrade à vue d’œil. Tout n’y est qu’insalubrité vétusté à perte de vue! En effet, la saleté règne en maître absolu et les décharges sauvages sont omniprésentes, sans parler des bacs à ordures qui débordent de toutes parts. Ainsi, les ordures ménagères et autres déchets en tout genre s’entassent, formant en quelques endroits des montagnes géantes d’immondices. Cette saleté engendre des effluves d’odeurs nauséabondes qui agressent les narines et constitue, par la même occasion, un vivier pour les insectes et autres rongeurs. Quant aux canalisations d’évacuation des eaux pluviales, elles sont perpétuellement obstruées en période hivernale. D’après certains citoyens, les services communaux ne profitent guère de la saison estivale pour procéder à leur débouchage. Cet état de fait exaspère au plus haut point les riverains. D’ailleurs, ils ont adressé plusieurs requêtes aux services concernés, afin de remédier à cette situation qu’ils jugent inadmissible. Pis encore, au niveau de cette artère de la ville, l’éclairage public, ne cesse d’être décrié par les citoyens, tant les pannes y sont fréquentes, et ce, malgré sa réparation récente. De l’avis de tous les citoyens rencontrés, ce boulevard est qualifié de gâchis.

Éclairage public défaillant à la cité des 325 logements

Les habitants de la cité des 325 logements, sise au cœur de la commune de Bouira, continuent de se plaindre du problème de l’éclairage public. En effet, le réseau connaît plusieurs pannes et autres défaillances, ce qui augmente le sentiment d’insécurité. Ce constat a été fait par bon nombre de citoyens. D’après ces derniers, ce problème a été signalé aux autorités concernées. « En dépit de plusieurs requêtes adressées aux autorités locales, nous continuons à vivre dans l’obscurité à tel point que les personnes âgées et les femmes s’interdisent carrément de sortir dès la tombée de la nuit, de peur d’un éventuel accident ou agression», nous a-t-on indiqué. D’autres riverains rencontrés affirment que ces coupures se produisent depuis plus de six (03) mois. « Ces carences nous obligent à nous cloîtrer à la maison et nous privent même d’aller effectuer notre prière d’El Aicha. On préfère rester chez nous, de peur d’être agressé ou d’être victime d’accident». Ce quartier populaire du chef-lieu de la wilaya est considéré comme l’un des  » points chauds » de la ville, car plusieurs agressions et autres cambriolages ont été commis à la faveur de la nuit et de l’obscurité. Ainsi, les habitants de cette cité interpellent les autorités concernées, afin d’intervenir, incessamment, pour réparer les pannes, notamment en remplaçant les lampes défectueuses et en procédant à l’installation de nouveaux lampadaires. 

Les résidents de la cité Hamlaoui exigent des ralentisseurs 

Les habitants de la cité Hamlaoui, sise à 02 kilomètres du chef-lieu de la commune de Bouira, réclament, auprès des services de l’APC, l’installation de ralentisseurs. Ainsi, c’est par le biais d’une pétition, adressée aux autorités locales, que ces citoyens ont mis en évidence « l’urgence » d’entamer la réalisation de ralentisseurs au niveau de leur quartier. En effet, les auteurs de ce document, dont une copie nous a été remise, expliquent que les « terroristes » de la route n’éprouvent aucun gêne à traverser leur quartier à une vitesse folle, mettant en péril la vie de leur enfants (…), « pour cela, nous réclamons de la part des services concernés la mise en place de ralentisseurs tout au long de notre cité ». Kamel, l’un des signataires de cette pétition, a noté le fait que le P/APC a déjà été interpellé à ce sujet, « cependant, cet élu prend visiblement nos doléances à la légère », dira-t-il. Il est vrai que ce quartier est très exposé aux accidents de la route, d’ailleurs, à la fin du mois de juillet dernier, un jeune adolescent a été percuté par un fou du volant qui circulait à plus de 120 km/h. Fort heureusement, le jeune garçon s’en est miraculeusement sorti indemne.            

R. B.

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