Les usagers de la RN26, reliant la commune de M’Chedallah à la wilaya de Béjaïa, sur un tronçon de sept (07) kilomètres, endurent un véritable calvaire !
Ainsi, tout au long de cette incontournable route, qui mène vers l’Est du pays, plus précisément entre le carrefour d’Oughazi, dans la commune de M’Chedallah et celui de la sortie Est de la commune de Chorfa, les automobilistes sont soumis à rude épreuve. En effet, la circulation est quasi impossible, notamment à l’intérieur de Raffour et Chorfa, deux importantes agglomérations mitoyennes que cet axe routier traverse en plein milieu. Le plus agile et chevronné des automobilistes peut s’estimer heureux de franchir ces 07 kilomètres infernales, en une heure de temps. Les bouchons au niveau de ce tronçon atteignent allégrement les dix kilomètres, avec deux files de véhicules qui roulent pare-choc contre pare-choc. Ajouté à ces goulots d’étranglements, le stationnement anarchique sur les deux côtés de la chaussée et les étalages des marchands de fruits et légumes ambulants illégaux qui squattent le moindre espace. Les usagers se retrouvent très vite « pris au piège ». Fait curieux, les services de sécurité en charge de la circulation routière ne se manifestent que rarement pour fluidifier la circulation. En cas de visite officielle, par ailleurs, ces embouteillages quasi-quotidiens disparaissent comme par enchantement ! Hormis ce cas de figure, la plupart du temps, les automobilistes et même les véhicules officiels se rabattent sur le système D, afin de pouvoir se frayer un chemin. En effet, les ambulances transportant des malades, ou les camions de la Protection civile, sollicités pour évacuer des accidentés ou intervenir pour éteindre des incendies, se voient « emprisonnés ». Même en usant de leurs gyrophares, il leur faudrait slalomer entre les véhicules. Un état de fait, qui ne fera que s’aggraver durant la prochaine rentrée sociale qui ne semble préoccuper aucune autorité.
Oulaid Soualah

