L’angoisse d’une famille à Tala âlam

Partager

Une famille de près de trente personnes vit dans l’angoisse, depuis avant-hier à Tala âlam, à quelques encablures du chef-lieu de la ville de Tizi-Ouzou.

Leur villa, partiellement touchée par les travaux de terrassements entamés par un voisin, menace de céder et risque de s’effondrer à tout moment. « C’est vrai qu’on savait que le voisin d’en bas était en train de démolir, mais on était franchement loin de réaliser qu’il creusait quelques quatre mètres plus bas que le niveau du sol. Ce qui fait qu’on n’a jamais cherché à voir ce qui se passait par-dessus le voile qu’il a mis en place pour cacher son forfait », raconte un des propriétaires de la maison, qui n’est autre que celle des Aït Benamara, une famille connue et respectée sur la place de Tizi-ouzou et même au delà. « Nous ne sommes pas de ceux qui se mêlent de ce que fait le voisin, nous ne nous en sommes rendu compte qu’une fois que les fenêtres ont commencé à éclater et que la clôture de la battisse s’est soudain effondrée ». Dehors, c’est un tableau ahurissant. Les fondations de la battisse sont complètement mises à nu. Des semelles sont suspendues à l’air libre. Tout le remblai qui servait d’assise à la maison menace de s’affaisser. Le cas échéant, la maison sans doute avec. Sur son visage, l’angoisse des maîtres des lieux est perceptible. Normal, du reste. C’est la maison familiale qui risque de s’effondrer. En somme, tout un pan de l’histoire de la famille qui risque de partir en ruines. Reste maintenant à savoir si le voisin a eu le feu vert des services concernés de l’APC pour entamer les travaux qu’il a entrepris ? Surtout avec une telle intensité en recourant à des engins lourds ? Et surtout, avait t-il le feu vert de creuser si  profond et si près d’un voisinage habité ? Selon des échos, au fait du sujet, la police de l’urbanisme et les services techniques de l’APC ont été saisis sur cette affaire qui risque d’avoir des rebondissements.

A. M.

Partager