La première partie des travaux de raccordement de la commune d’Aït bouaddou, daïra de Ouadias, au gaz de ville a été achevée, et la mise en service de l’alimentation effectuée, depuis le 14 juin 2012. Il reste néanmoins l’autre partie, et un grand nombre de villages est toujours en attente de cette commodité vitale, à l’instar d’Aït Irane, Ibadissen, Aït Oualhadj, Aït Amar, Aït Manseur, Ighil Aïssi et Ighil Boulmi. «Ces villageois sont perchés à plus de mille mètres d’altitude», notera le maire qui ajoutera : «l’APC a pris en charge l’étude de cette deuxième partie des travaux. Nous attendons le lancement des travaux». Du côté des responsables de la DMI de Tizi-Ouzou, «les villages en question sont retenus dans le programme en cours. L’avis d’appel d’offre sera lancé en septembre ou au plus tard en octobre», indiquera M. Chabane, responsables à la DMI. Les habitants de ces villages, quant à eux, disent «craindre un retard» dans le démarrage des travaux : «les responsables concernés nous avaient promis de lancer les travaux de la deuxième tranche, à la fin de l’année passée. Ensuite, on nous l’a annoncé pour le mois de juin dernier. A présent, il est question de ne commencer ces travaux qu’à la fin de l’année en cours. Tout ce retard nous désespère», regrette un habitant d’Ibadissen. Il ajoutera : «notre quotidien devient un réel calvaire, dès que la période de froid et de neige commence, et celle-ci ne va pas tarder à arriver». Un autre villageois, septuagénaire, nous dira : «cela fait des années que les villageois recourent à l’achat de bois pour cuisiner et se chauffer. 7 000DA le camion, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. La bonbonne de gaz butane, quant à elle, est très rare à trouver. Les villageois souffrent de cet état de faits et se font déjà du souci pour la prochaine saison hivernale». Il poursuivra : «nous attendons avec impatience l’arrivée du gaz de ville. C’est une énergie fiable et peu coûteuse, et elle ne pourra qu’améliorer notre vie… Inchallah !». Les travaux sont annoncés pour les quelques mois à venir. Les habitants des villages cités devront donc s’armer de patience. C’est le cas également pour les villageois d’Aït El Kaïd, d’Aït Argane, relevant de la commune d’Agouni Gueghrane, qui vivent la même situation. Le cas également des villages de Ouadhia Tribu, d’Aït El Hadj Ali, Aït Ouahcen et Nadour relevant de la commune de Tizi N’Tleta.
A. G.