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On a aussi craint le pire à Iferhounène !

Avant-hier, dans le chef-lieu d’Iferhounène, vers 19h, des éclairs se sont mis à déchirer le ciel, couvert de gros nuages noirs. Des tonnerres assourdissants suivirent, puis soudain, des grêlons de la taille de balles de ping-pong s’abattirent sur le sol. Et une  violente tempête, accompagnée d’un vent soufflant à près de 100km/h, se déclencha. En quelques secondes, l’électricité fut coupée, la ville sombra dans une obscurité totale. Les commerçants s’empressèrent de fermer boutiques afin de rejoindre leurs villages  avant que le temps ne se détériore plus. C’est un véritable déluge. Certains automobilistes ont carrément abandonné leurs véhicules pour se réfugier dans des abribus. Le lendemain, on ne put que constater les dégâts engendrés par la tempête. De grands dommages matériels ont été signalés, à travers presque tous les villages des trois communes de la daïra d’Iferhounène. Des toitures de maisons n’ont pas résisté aux vents très violents. Des balcons ont été arrachés et des murs en briques de plusieurs nouvelles constructions se sont effondrés. Plusieurs pare-brises de véhicules furent tout simplement fracassés par les grêlons. Des arbres ont été déracinés, leurs branchages arrachés et des vergers et jardins  entiers ont été complètement saccagés. Des champs d’oliviers et de figuiers ont été dévastés et des chemins furent coupés par des troncs d’arbres et des trombes d’eau qui ont inondé les chaussées. Selon nos constatations, les plus grands dégâts ont été enregistrés au village Aït Ouatas, dans la commune d’Imsouhal. Un hangar, situé sur le CC7, s’est effondré.                

Madjid. Aberdache

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