Bouhamza : Reprise des travaux sur le CW35

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Après un arrêt qui a duré presque tout l’été l’entreprise chargée du projet de revêtement et de modernisation du CW 35, a été sommée, dernièrement, de reprendre les travaux sans tarder. Renforçant en ouvriers et matériels le chantier, des engins sont ainsi à pied d’œuvre pour l’élargissement de la chaussée dans un endroit, d’autres étalant du gravier tout préparant le bitumage à un autre endroit et des camions chargés ou vides rencontrés tout le long du trajet, a-t-on constaté lundi passé lors de notre passage sur cette route. « Certes, c’est encourageant de voir l’entreprise animée d’une volonté d’achever vite le projet en renforçant le chantier en moyens matériels et humains. Le transport est vraiment un casse tête chinois pour quelqu’un qui veut se rendre à Béni Maouche, dans la distance ne dépasse guère 10 kms à partir de notre village. Mais ce tronçon est la bête noire des transporteurs de voyageurs qui le fuient », a expliqué un citoyen de Tansaout. Cette route de montagne, qui dessert aussi Tichy Haft, une fois le projet achevé deviendra une route de tourisme pour les vacanciers qui visiteront le barrage qui s’émouvront en cours de route des paysages enchanteurs offerts gracieusement par la nature à cette région de cocagne. Le CW35 traverse, faut-il le signaler, trois daïras, Seddouk, Béni Maouche et Amizour, en l’occurrence. D’une longueur de 80 kilomètres, il a bénéficié il y a environ deux ans, d’un projet dans le cadre du plan sectoriel de développement, prenant en compte aussi bien l’élargissement de la chaussée que son bitumage. Il s’avère que les travaux de la première tranche, touchant le tronçon de 40 kms allant de la commune d’Amalou à Beni Maouche en passant par Bouhamza, sont à la traîne depuis environ une année et les automobilistes empruntant cet axe souffrent de l’état piteux de la chaussée. « La scarification du bitume de la chaussée fait que la route est redevenue une piste qui fait trembler les automobilistes de passage. Ceux qui payent le plus sont les habitants de Tansaout et Tachouaft qui font face à l’absence de moyens de transport et sont à la merci des clandestins qui facturent cher la course sur ce tronçon », a souligné un citoyen rencontré à un arrêt de bus à Tachouaft qui dit en substance être là debout, comme un pied de grue depuis plus d’une heure et n’ayant pas vu une seule voiture passait. 

L. Beddar

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