C’est l’ancien bureau du directeur qui a été transformé en cantine !

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Dans cette commune, comme nous l’avions déjà rapporté dans ces mêmes colonnes, les écoles primaires sont en train d’être restaurées. A Tafoughalt, un village de plus de cinq mille habitants, en plus de l’ancienne école baptisée au nom des Frères Salemkour qui a déjà fait peau neuve, l’option de mettre en service l’établissement réalisé à Iâzavène est maintenue par les autorités locales. « Toutes les réserves retenues par les responsables de l’éducation sont, en principe, levées. Je cite la réfection du mur de clôture et le déplacement de la niche prévue pour le transformateur électrique. Si elle n’ouvre pas ses portes le premier jour de la rentrée scolaire, elle le fera quelques jours après. On ne sait rien encore sur ce qui a été décidé par les responsables du secteur. En tout cas, de notre côté tout est prêt », nous confiera une source proche de ce projet. Dans le même ordre d’idées, la même source nous fera savoir que l’école d’Ath Salem, dans le même village, a bénéficie de la transformation de l’ancien bureau du directeur en cantine scolaire. Fait bizarre tout de même. Car soit c’est le directeur qui s’était offert jusque là un véritable hangar en guise d’un très spacieux bureau soit on a vraiment improvisé pour entasser des dizaines d’élèves dans un espace jusque là occupé par une seule parsonne…   « Pour cette année, nous allons ouvrir deux cantines, l’une c’est celle d’Ath Salem et l’autre à Tifaou. Ainsi, toutes nos écoles auront ce service à l’exception de celle d’Ighil El Vir qui attend une rallonge financière, car là il s’agit de la construction d’une cantine de deux cents rations », enchaînera notre source. Rappelons que dans cette municipalité il y a quinze écoles primaires, quatre collèges, un cinquième en cours de réalisation et un lycée de mille places. D’ailleurs, si ce dernier a fonctionné à son inauguration, en octobre 2008, avec un effectif de trois cents élèves, aujourd’hui, il dépasse largement les huit cents. D’autre part, nous avons appris que les effectifs dans certaines classes du primaire ne dépassent pas parfois les neuf enfants par division pédagogique. Ce phénomène a été engendré par la multiplication de ce genre d’établissements et l’exode vers les villes, notamment à Draâ El Mizan et Draâ Ben Khedda. « Pour le moment, nous avons deux écoles fermées et les autres fonctionnent avec des effectifs très réduits. Et tant mieux, c’est dans l’intérêt de nos élèves », conclura la même source. Actuellement, les responsables locaux préparent aussi les trousseaux scolaires à remettre aux élèves démunis des écoles primaires tandis que toutes les listes des bénéficiaires de trois mille dinars sont déjà prêtes.    

Amar Ouramdane 

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