« Nous avons vécu plus de quarante ans dans la souffrance. En hiver, on patauge dans la boue, en été on souffre de la poussière. Nous sommes très contents de voir enfin les routes bitumées. C’est une bouffée d’oxygène », nous dira un habitant de la cité du Barrage. Tout comme ces citoyens, les villageois d’Azru n’Tamarth, dans la vallée de Draâ El-Mizan jusqu’au hameau » Les Hamanache » ont très bien accueilli le bitumage de leur route sur une distance de plus de trois mille mètres linéaires. « Je crois que cette fois-ci le bitume va tenir longtemps. Ce n’était guère l’affaire avec le tri-couche, c’est de l’argent jeté par la fenêtre », nous confiera un membre du comité du village. Et de poursuivre: » il a fallu tout de même fermer la RN 25, trois fois, pour arracher ce projet ». Ce projet a soulagé en plus des habitants de ce village et des hameaux environnants, les automobilistes de Tizi-Gheniff. En effet, ces derniers le trouvent comme un raccourci pour se rendre à Tizi-Ouzou. Ils réduisent la distance de plus de six kilomètres « . C’est vraiment une très bonne chose. Nous avons longtemps souffert des embouteillages de la ville. Maintenant, on n’est plus obligé de transiter par la ville. Une fois arrivé au barrage de la gendarmerie au niveau de Tiqenterth N’Chachith, on dévie et on est sur la RN 25 à quatre kilomètres à la sortie de Draâ El Mizan vers Tizi-Ouzou », nous annoncera un chauffeur de taxi. Dans la même localité les agriculteurs ainsi que les autres habitants souhaitent l’intervention des autorités de l’APC de Draâ El Mizan pour procéder au bitumage de la piste qui passe par les Boumriche. « Il faut que ce passage subisse une opération de bitumage pour être fréquentable aussi bien en hiver qu’en été d’autant plus qu’il traverse des terres agricoles. Il pourra être même utilisé comme déviation aux automobilistes des quartiers situés en bas de la ville pour rallier la RN25 et diminuer les embouteillages en ville », estimera un autre habitant de la cité Mohamed Belaouche.
A. O.
