L’Actel, la SDE et l’ADE indexées

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Des habitants de la cité douanière, cité périphérique de la ville de Béjaïa qui compte, selon la déclaration du président de l’association de quartier « Afous deg fous », quelques 5 000 âmes,  ont organisé dans la matinée d’hier, un sit-in devant le siège de la wilaya. En effet, ces derniers dénoncent haut et fort les promesses qui leur ont été faites par certains directeurs de l’exécutif et qui ne sont pas honorées à ce jour. D’ailleurs, c’est cette mention de promesses non tenues qui est portée sur une large banderole accrochée au portail de l’entrée principale du siége de la wilaya. Le problème primordial des habitants de ce quartier est la route. D’après les dires des protestataires, cette route est dans un état des plus impraticables. En plus des crevasses et des ornières infranchissables pour les petits véhicules, elle se transforme vite, dès qu’il y a de la pluie, en un véritable étang qui bloque dans leurs maisons les habitants qui ne peuvent même pas, disent-ils, évacuer un malade à l’hôpital en cas d’urgence. Pour ce qui est du bitumage de la route, le problème est à moitié réglé selon ces habitants. Car l’APC de Béjaïa les a assurés et leur a confirmé que la SNTP (société nationale de travaux publics) commencera le bitumage dès l’achèvement des travaux d’électricité d’eau et de téléphone. Mais comme déclare le président de l’association « Afous deg fous », « La SDE (société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est), l’ADE (algérienne des eaux) et l’Actel (téléphone) ne savent faire que des promesses qu’ils ne tiennent pas ». En ajoutant : « alors, nous sommes venus nombreux dénoncer ces responsables de l’exécutif qui n’ont pas tenu leurs promesses en ce qui concerne le déplacement de poteaux d’électricité pour la SDE, la réalisation  de la canalisation d’eau potable pour l’ADE et le passage de câble téléphonique pour l’Actel. Si ces directions n’agissent pas vite, avant l’arrivée des pluies, pour permettre à la SNTP de faire son travail, je me demande comment les habitants de notre cité passeront l’hiver », conclut  notre interlocuteur.                    

   

B. Mouhoub.

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