Le malaise dure à la santé

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Il n’est plus question pour les travailleurs de la santé publique de faire marche arrière, jusqu’à satisfaction totale de leur plate-forme de revendications.

Affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique, le Snapap, la fédération nationale des travailleurs de la santé publique (FNTSP) a brandi la menace de recourir aux mouvements de protestation dès le mois d’octobre. Il faut dire que la protestation, devenue l’ultime recours de tous les travailleurs pour se faire entendre, paralysera, encore une fois, tous les établissements de santé publique du territoire national. Cette entité syndicale convoquera son conseil national dans les prochains jours pour évaluer la situation des lieux et pour décider de la forme du mouvement de protestation à entreprendre en mois d’octobre. Joint par téléphone, le porte-parole de cet organisme syndical a dénoncé vigoureusement « la disparité de la prime de contagion entre les salariés exposés aux mêmes risques qu’ils soient, ambulanciers, agents de service, femmes de ménage et autres personnels dans la structure sanitaire ». A rappeler que la Fédération nationale des travailleurs de la santé publique (FNTSP) exige « l’unification du pourcentage des primes et l’indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut des paramédicaux, notamment celui des infirmiers qualifiés, de manière à permettre de revoir leur classification, celui des corps communs, ouvriers professionnels, agents et chauffeurs, ainsi que l’intégration de tous les travailleurs contractuels et ceux exerçant dans le cadre du filet social dans leurs postes respectifs ». Les travailleurs du secteur de la santé publique insistent sur « l’augmentation et la généralisation des primes de contagion pour tous les travailleurs du secteur ».

L.O.CH

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