Quarante-quatre enfants inscrits

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Le président de Thala Moussa, une association d'aide aux familles démunies et des enfants de " La Lune&quot,; M. Bouzidi, est à pied d’œuvre pour garantir l'enseignement aux enfants handicapés.

Ainsi, dès lundi prochain, si tout va pour le mieux, quarante-quatre enfants inscrits pour suivre un enseignement spécialisé vont reprendre le chemin de leur école. « Je vais réunir les enseignants et leur dire les quatre vérités. Pour le moment, les contrats ne sont pas encore arrivés. Alors, je leur demanderai de nous aider bénévolement du moins avant l’arrivée de ces contrats. Dans le cas contraire, ce seront les parents qui feront quelques sacrifices afin que leurs enfants ne rebrousserent pas chemin. Nous avons, au total, huit encadreurs ( psychologues, orthophonistes et enseignants « , nous dira le président de cette association qui fait de son mieux pour prendre en charge cette catégorie de personnes allant jusqu’à dépenser son propre argent.  » La DAS, qui prend en charge les enfants normaux, doit jeter un œil en direction de ces enfants qui sont dans le besoin absolu », ajoutera notre interlocuteur. Pour ce dernier, il y a trop de blocages à tous les niveaux. « Sincèrement, je fais face à plusieurs difficultés », dira-t-il avec une pointe de lassitude. Interrogé sur l’annexe prévue aux Ouadhias, M. Bouzidi nous donnera le chiffre de quarante enfants déjà inscrits.  » A ce niveau, il y a encore le problème de local. Ce dernier n’est pas encore régularisé. La délibération a été faite par l’APC, mais le statut du local n’est pas clair. Ce serait un bien domanial. Il faudra donc l’accord de ce service », nous informera-t-il à ce sujet. La volonté de M. Bouzidi, en dépit de toutes les embûches parsemées sur son parcours pour ouvrir d’autres annexes, est grande. Actuellement, le président de cette association attend la réponse de l’APC de Tizi Gheniff. « J’ai déposé un dossier au niveau local. Le chef de daïra que j’ai contacté a donné son accord et a affiché sa volonté de nous aider. Que tout le monde nous vienne en aide! Ces enfants en ont besoin. Il ne faut pas les laisser à l’abandon », conclura M. Bouzidi qui est tout de même exaspéré par de fausses promesses. Tout le monde s’accorde à dire qu’il est temps aux pouvoirs publics de donner une importance à l’enseignement de cette catégorie d’enfants non admise dans les écoles publiques en raison du manque de personnel spécialisé. Alors que pour le recensement des enfants de  » La lune », M. Bouzidi ne cesse de faire le tour du pays où il propose son expérience dans ce domaine aux associations locales.

Amar Ouramdane

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