Les points de vente des fournitures scolaires pris d’assaut…

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C’est l’effervescence chez les ménages à la veille de la rentrée scolaire, à Tazmalt. Avant même la rentrée scolaire, les ménages commencent, d’ores et déjà à faire les emplettes des fournitures scolaires. Mercredi dernier, les stands des articles scolaires, au niveau du marché hebdomadaire de Tazmalt, étaient pris d’assaut par les chalands, de même que les librairies qui sont achalandées et agencées de manière à captiver la clientèle, que se disputent les différents libraires. Notre tournée dans les différents points de vente des articles scolaires, que ce soit au marché ou dans les librairies en ville, nous a renseigné que les prix ont connu une légère augmentation par rapport aux années précédentes. Mais cela n’a pas dissuadé pour autant, les chefs de familles a acheter tout ce dont ont besoin leurs progénitures. « Pourvu qu’ils réussissent dans leurs études », nous dit un père de famille, rencontré au marché. Ce monsieur, qui s’enquérait des prix à l’instar de beaucoup d’autres, doit subvenir à ses trois enfants scolarisés au primaire, au collège et au lycée. « Je suis en train d’acheter des fournitures, tout en prenant en compte celles que mes enfants possèdent déjà pour ne pas en rajouter d’autres ! » dit-il. Beaucoup d’étals d’articles scolaires ont été aménagés au niveau de ce marché par des marchands saisonniers, qui n’ont rien à voir avec le métier de libraire. En vendeurs occasionnels, ces marchands peuvent se transformer en vendeurs de moutons ou de pétards à la veille de l’Aïd el Adha! Et en bien d’autres occasions. Ce sont des « chasseurs » d’évènements occasionnels ! Les prix des articles scolaires au marché diffèrent d’un étal à l’autre. Quelques dinars en plus ou en moins, la marge est petite, mais elle devient importante lorsque l’achat est important. Ces vendeurs agacent au plus haut degré les libraires de la ville, qui se sentent floués et dupés, eux qui payent beaucoup de charges, contrairement à ces marchands qui ne payent que le transport et les droits communaux ! Cela n’empêche pas les ménages d’affluer sur les différentes librairies que compte la ville. Si l’on compare les prix dans les deux « côtés », il n’y a pas une grande différence, le choix revient toujours au client, «le roi» !

Syphax Y.

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