«Le réseau est la propriété de la commune»

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Dans un entretien express qui nous a été accordé le P/APC d’El Adjiba, M. Gacem Ahmed, s’explique sur la nature de cette « taxe » et aussi, les raisons qui ont poussé l’APC à prendre une telle initiative.  

La Dépêche De Kabylie : M. le maire, vos concitoyens s’interrogent sur le bien fondé de cette décision de les soumettre à une cotisation pour bénéficier de l’AEP. Qu’avez-vous à leur répondre ?

M. Gacem Ahmed : Tout d’abord, je tiens à préciser que ledit réseau relève de l’APC et non des services de l’ADE. D’ailleurs, ces mêmes services ont été informés de la situation et n’y voient aucune objection.

Donc, vous estimez que cette mesure est parfaitement légale ?

Bien entend ! C’est à l’APC qu’incombe la gestion de ce réseau. Et comme chacun le sait, un réseau d’AEP demande énormément de frais d’entretien. Par cette modeste contribution que nous avons fixé à 400 DA par bimestre, nos concitoyens contribuerons à l’amélioration de la qualité de nos prestations.

Certaines voix s’élèvent en contestant cette décision, arguant le fait que c’est  à  l’État d’aider les citoyens et non l’inverse. 

Un commentaire ?

Au risque de me répéter, ce réseau d’AEP est la propriété de la commune, donc les services de l’ADE ne percevront aucun centime. Toutefois, les citoyens doivent comprendre que la gestion d’une collectivité locale est l’affaire de tous. Et puis, que représente 400 DA par bimestres ?

Les citoyens touchés par cette «taxe», sont-ils obligés de s’en acquitter ?

Moi le premier ! Je persiste et je signe, la gestion « sociale » d’une commune n’est plus de mise. Chacun doit y mettre du sien afin que notre commune puisse enfin émerger sur tous les plans.

Propos recueillis par R. B.

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