La rentrée scolaire n’a pas eu lieu d’une façon normale au lycée Mohand Ameziane Benyahia de Barbacha, malgré la présence des élèves qui se sont contentés de s’agglutiner dans la cour de l’établissement, et ce, suite à la décision du collectif des enseignants de cet établissement de boycotter ce rendez-vous. Il est à signaler que depuis l’année scolaire écoulée, ce collectif, affilié au syndicat CNAPEST, n’a pas cessé d’interpeller les responsables du secteur de l’éducation sur la dégradation qui a atteint ce lycée où ils travaillent. La présence de l’amiante et les grandes fissures qui marquent les murs des salles les inquiète. L’ouverture du nouveau lycée, implanté au niveau de cette commune, est prévue pour le début de cette année scolaire, mais les travaux ne sont pas encore achevés. D’où d’ailleurs la décision de reporter son ouverture jusqu’au début du mois d’octobre, selon la directrice de l’ancien lycée. Le collectif des enseignants du secondaire menace, d’ores et déjà de paralyser les cours. Tout compte fait, il faut s’attendre à des perturbations des cours du fait que même si le nouveau lycée sera fin prêt, il ne recevra qu’une partie des élèves. Sa capacité est inférieure par rapport à celle de l’ancien qui compte aujourd’hui quelques 1 083 élèves. À Béjaïa ville, la rentrée n’a pas eu lieu au niveau des écoles primaires de Taghzouit, Tizi, Lala Fadhma N’soumer et Chouha Chikhoun à cause des travaux non encore achevés. Il en a été de même pour les élèves de l’école primaire du village Tizi El-Korn dans la commune de Taourirt Ighil.
Nadir Touati