En compagnie du directeur de l’éducation de la wilaya, M. Maaskri, premier magistrat de Bouira, a procédé au lancement officiel de la rentrée scolaire 2013/2014.
C’est à partir de la commune de Sour El Ghozlane et plus exactement au niveau du nouveau lycée Abderrahmane Chibane, relevant de la localité d’El Djebsa, que le chef de l’exécutif, accompagné du directeur de l’éducation de Bouira, a donné le coup d’envoi de cette rentrée. Cet établissement secondaire accueillera 214 élèves répartis sur huit (08) classes. Le DE, durant son intervention, a mis l’accent sur les progrès « significatifs » que connaît son secteur, notamment en matière de structures pédagogiques, avec pas moins de vingt (20) nouveaux établissements. Par la suite, un exposé assez détaillé (lire notre édition d’hier) sera présenté au wali. Ce dernier s’est montré assez satisfait. Toutefois, il a insisté sur « les points noirs » du secteur de l’éducation à Bouira, notamment la restauration et le transport scolaire. « Avec 409 cantines et un taux de couverture de transport de 72%, notre wilaya est dans la moyenne. Cependant, on ne doit pas se contenter de cela. Au contraire, on doit redoubler les efforts, afin d’offrir à nos enfants des conditions optimales », dira M. Maaskri. Avant d’ajouter : « jeudi dernier, bon nombre d’élus nous ont exposé leurs problèmes et j’ai consciencieusement pris note de chaque intervention. Nous devons trouver des solutions et le plus vite sera le mieux. Les élus doivent travailler en collaboration avec nous et avec les services de l’académie. Avec un travail commun et ciblé nous pourrons résoudre le problème du transport scolaire », a-t-il indiqué. Par la suite, il a été procédé à la distribution des manuels scolaires, des cartables et autres fournitures, aux enfants défavorisés. A quelques encablures de là une nouvelle école primaire baptisée Boukharouba Tayeb a été inaugurée. Elle accueillera, six (06) divisions pédagogiques, a-t-on appris. Dans la commune d’El Hachimia, à une vingtaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya, la délégation officielle a procédé à l’ouverture de deux (02) nouvelles écoles primaires, baptisées respectivement Achite Ben Yamina et Kenan Omar, deux martyrs de la guerre de libération nationale. Au niveau de la commune d’Aïn Bessam, le wali se penchera sur le secteur de l’action sociale, avec l’inauguration du centre psychopédagogique (CPP) pour enfants handicapés. Cette infrastructure, dont l’importance est à souligner, permettra l’encadrement et la formation des enfants en difficulté. Ce centre, qui a coûté aux caisses de l’Etat près de 130 millions de dinars, accueillera 110 enfants handicapés dont 60 en régime d’internat. Une prise en charge socioéducative est garantie, et ce, à l’aide d’un programme d’activités communes. Le centre dispose d’un cybercafé une bibliothèque de plus de 8000 livres, une salle pour la réduction physique, un restaurant tout équipé et un écran géant pour les grands évènements. « Des cours de soutien sont également dispensés, notamment pour les élèves des classes d’examen, afin de leur donner les mêmes chances de réussite. Le préscolaire y est aussi inclus…», déclare la directrice de l’établissement. Selon la même responsable, les pensionnaires et les adhérents bénéficieront des services des spécialistes du domaine et d’une couverture socio-médicale en permanence. Cet encadrement est essentiellement composé de médecins, psychologues, sociologues, éducateurs spécialisés et enseignants. Au cours de son entretien avec la directrice de l’établissement, le wali avait demandé aux gestionnaires de cette institution de travailler d’arrache pied afin de former ces enfants et de les réadapter pour faciliter leur intégration dans la société. Le premier magistrat de la wilaya a attribué à l’occasion de cette visite, des cartables équipés de fournitures scolaires à l’ensemble des élèves admis pour cette année.
R. B. et O. K.

