Après avoir traîné longtemps au niveau des services du CF (contrôleur financier), les projets inscrits et approuvés lors du BP 2013 continuent apparemment à subir le même sort, cette fois-ci, dans un autre service, celui du trésor intercommunal.
Ce dernier, selon certains fonctionnaires bien placés dans la mairie d’Akbou, refuse de valider un peu plus de 70 projets. Ces projets, dont 70 % sont liés directement à la SUCH (subdivision d’urbanisme, de construction et d’habitat) ainsi que les différents services techniques, peinent à voir le jour. Ils portent sur l’aménagement des trottoirs, la réalisation des routes, l’assainissement des conduites AEP, DEP. Pour les viser, le trésorier exige, précise-on, la signature de ces différents services. « Dans le cas des projets communaux (financés sur le propre budget de la commune), lesdits services, la SUC, DTP, Hydraulique, entre autres, ne sont pas inclus dans les différentes fiches techniques. Donc, la plupart d’entre eux ont refusé de nous accompagner dans leur réalisation. Certains justifient leur refus par un manque d’effectifs », expliquent nos interlocuteurs.
À en croire notre source, aucune dépense n’est validée depuis l’installation de ce nouveau receveur, accusé par certains fonctionnaires « de remettre en cause » le travail du CF et surtout, ajoute-on,
« d’entraver la commune » par ce énième blocage. Ainsi, les entreprises choisies et appelées à l’entame des travaux seront obligées d’attendre l’aval du trésorier. Par conséquent, les ODS ne sont pas encore signés. Si ce dernier ne prend pas en charge la procédure, explique-t-on, les entreprises réalisatrices de projets pourront ne pas être payées ! Chose que veulent éviter certains techniciens et fonctionnaires de la mairie d’Akbou. Le même problème avait eu lieu, l’année dernière, au niveau de la mairie d’Ighzer Amokrane. Il a fallu l’intervention du chef de daïra pour que le trésorier intercommunal vise les projets en question. Pourtant une circulaire interministérielle N° 5339/81 du 21/07/1981 donne au P/APC la possibilité juridique de confier lesdits contrôles à d’autres personnes qu’il juge compétentes, autres ceux relevant de la SUCH, la DTP, l’hydraulique…etc. En attendant la réaction du maire d’Akbou, des dizaines d’entreprises sont priées d’attendre encore pour entamer les travaux.
Menad Chalal

