Le wali invite les parties en conflit au dialogue

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Le wali de Béjaïa, M. Hamou Ahmed Touhami, a exhorté hier, lors d’une audience accordée à six représentants des villageois d’Ighram, en présence du P/APC, du chef de daïra d’Akbou et des héritiers du terrain devant accueillir le projet de lycée, les différentes parties à s’entendre. 

Le projet pour rappel consiste en la réalisation d’un établissement de 200/800 places pédagogiques. « Notre mobilisation a été en fin de compte, fructueuse. Le wali a annulé le délai prononcé à l’égard de l’APC d’Ighram et les héritiers du terrain Daoudeddine où doit être réalisé l’établissement scolaire », nous a déclaré M. Bendiab Boussaad, membre de la coordination des villages d’Ighram qui regroupe des présidents d’association et comités de 14 villages. M. Touhami a également accepté selon notre interlocuteur, de retenir le lycée à l’indicatif de la commune, tout en réitérant la nécessité de régler le litige à l’amiable entre les deux parties en conflit, à savoir l’APC et les héritiers du terrain. Pour rappel, le maire d’Ighram a été agressé au lendemain de la visite du wali dans la région, en juillet dernier, par un des héritiers du terrain. Par conséquent, le premier magistrat de la willaya a renoncé à la pose de la première pierre et a lancé un ultimatum d’un mois pour régler le problème, tout en menaçant de délocaliser le projet dans d’autres localités.  Il est utile de noter qu’une   coordination des 14 villages d’Ighram a rendu publique une déclaration au cours du mois dernier (voir notre édition de 27 août 2013), appelant le wali à intervenir pour trouver un terrain d’entente au conflit.

Menad Chalal

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