«Ici, la masse juvénile est dépourvue d’espaces culturel et sportif. Pourtant, cette région dispose de jeunes talents qui peuvent apporter un plus pour toute la wilaya », indiquera un jeune d’Elma, chef-lieu communal d’Ath Zmenzer, dans de la daïra de Béni Douala. Actuellement, le stade communal est fermé au grand dam des amoureux de la balle ronde qui ne trouvent plus où jouer une partie de foot. Il s’est avéré que le terrain est une propriété d’un privé qui demande son dû. La masse juvénile est alors contrainte de se déplacer au chef-lieu de daïra pour pouvoir exercer son sport favori. « Ce stade a été fermé depuis plusieurs années. Il ne sera ouvert qu’une fois le problème de ce terrain soit régularisé. On ne trouve plus où faire du sport », déclarera notre source. Et d’ajouter: « Pour le moment, il n’y a que la salle réservée pour les arts martiaux (karaté) et une autre salle polyvalente à la sortie sud de la ville qui sont ouvertes». Sur un autre volet, notre source indique qu’au chef-lieu communal, il n’existe aucune infrastructure destinée aux férus de la culture. « La bibliothèque communale, la maison de jeunes, réalisées à coût des milliards de centimes, demeurent encore fermées », déplore-t-il avant d’enchaîner pour exprimer son ras-le-bol quant à cette situation qui pénalise la masse juvénile en particulier : « Les férus de la lecture, les amateurs des activités culturelles ont accueilli ces projets avec une grande satisfaction. Croyant qu’ils pourront désormais assouvir leur soif du savoir. Ce rêve s’est évaporé. Toutes les infrastructures de jeunesses ne sont pas exploitées bien que les travaux sont achevés». Pour en savoir plus de détails, attache a été prise avec le maire. Ce dernier dira : «Le stade est fermé actuellement. Le propriétaire du terrain demande son dû. Nous sommes en train de faire le nécessaire pour payer le terrain estimé à 2,5 milliards de centimes. Une grande partie de cette somme a été déjà dégagée du budget communal et nous avons demandé une aide au wali de Tizi-Ouzou ». Quant aux deux infrastructures culturelles, l’édile ajoute : « Effectivement, ces deux infrastructures sont également fermées. C’est le personnel qui s’en occupera du fonctionnement qui fait défaut. La balle est désormais dans le camp de la DJS et de la direction de la culture».
A. G.
