L’athlétisme béjaoui s’est distingué encore une fois au niveau international après l’exploit de Talbi Yasmine, sociétaire de l’AMC Béjaïa, au dernier championnat d’Afrique des juniors des îles Maurice, en s’offrant une médaille de bronze au lancer du marteau. Nous l’avons accostée à son retour à Béjaïa où elle a aimablement répondu à nos questions.
La Dépêche de Kabylie : Quel sentiment avez-vous en décrochant une médaille de bronze au dernier championnat d’Afrique des juniors ?
Talbi Yasmine : C’est à mon 4ème essai que j’ai su que j’ai assuré la troisième place et à partir de là je n’ai même pas pu lancer mes deux derniers jets tellement j’étais heureuse. Au moment de la remise des médailles, j’ai ressenti un sentiment que je n’arrive même pas à décrire tellement que c’était fort, surtout de voir le drapeau de mon pays s’envoler dans le ciel de l’Ile Maurice.
Comment avez-vous trouvé le niveau de ce championnat d’Afrique ?
Pour ce qui est du lancer de marteau et dans ma catégorie, je trouve que toutes les concurrentes avaient le même niveau, chose qui m’a poussé et m’a encouragé pour dépasser quelques unes. Ce résultat est le fruit des efforts consentis durant toute la saison.
Après cette médaille internationale, peut-on connaître vos futurs objectifs ?
Pour la saison prochaine, je mettrais le sport un peu de coté et je me consacrerais, surtout sur mes études et repasser mon bac. Mais ça ne veut pas dire que j’abandonnerais complètement le sport, car je vais faire plus d’efforts pour jumeler entre les deux.
Dimanche dernier, la direction de l’AMCB a organisé une symbolique réception en votre honneur, un mot ?
C’est un geste qui me va droit au cœur. Franchement, je les remercie du fond du cœur. Cela prouve le lien entre la direction de l’AMCB et ses athlètes. Ce geste va me booster encore plus afin de réaliser des résultats meilleurs.
Sûrement vous avez des gens à qui dédier cette médaille ?
Je la dédie, d’abord, à toute ma famille dont mes parents qui me soutiennent tout le temps, à mes sœurs et mon frère sans oublier ma deuxième famille qui est l’AMC Béjaïa, à sa tête le président M. Fatah Haddad et surtout mon entraîneur, Nassim Kerrar, qui veille sur moi depuis le début de la saison et que je remercie énormément.
Entretien réalisé par Zahir Hamour