Les résidents des 120 logements sociaux, à Raffour, ne décolèrent pas, à cause des dégradations tous azimuts apparues tant sur le bâti lui-même que sur les équipements d’accompagnement, notamment le réseaux d’assainissement qui leur mène la vie dure avec des avaries qui apparaissent subitement, à l’intérieur même des appartements.
Ce qui engendre des désagréments aux résidents. Les pères de famille, qui ont déjà les nerfs à fleur de peau, ont pris attache avec nous, dimanche dernier, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de bâclage dans la réalisation de ces logements et ses retombées négatives sur le quotidien des bénéficiaires. Sur les lieux, nous avons constaté dans un appartement du premier étage, un refoulement des eaux usées à partir de la cuvette des toilettes. Le débit de cette avarie, apparue 02 jours auparavant, selon le citoyen qui occupe l’appartement, était si important au point où ce dernier a dû quitter les lieux avec ses enfants en attendant l’arrivée des équipes d’entretien de l’OPGI qui ne se sont manifestées que dimanche dernier au même titre que ceux de l’APC qui sont arrivés juste après. Les odeurs nauséabondes, qui montaient du liquide noirâtre qui a inondé l’appartement et la cage des escaliers communs, étaient à la limite du supportable. Selon des témoignages recueillis sur les lieux, ces avaries sont dues à une malfaçon durant la réalisation de l’ouvrage. Une information qui tient la route sachant que les équipes d’entretien peinaient à découvrir le lieu exact où le réseau est bouché. Nous avons constaté également que la majorité des descentes d’eau en PVC sont cassées et ne servent plus à rien. Cela au même titre que les candélabres soutenues par des pilons individuels sous forme d’ouvrage d’art, après avoir subi des actes de vandalisme. Plus de la moitié ont été brisés par des jets de pierres. Les espaces verts, eux aussi, n’ont pas été épargnés. Ils sont envahis par des détritus de tous genre. L’autre contrainte signalée par les citoyens est l’eau potable qui franchie rarement le 2ème étage dans ces blocs de 5 étages. Nos interlocuteurs amputent cet état de fait au manque de pression, mais aussi à une mauvaise distribution et réglage des vannes de commandes. D’autres résidents, par ailleurs, ont signalé un bâclage de l’installation intérieure de l’électricité ce qui a été à l’origine d’un incendie qui s’est déclenché en janvier dernier, dans un appartement du premier étage, occupé par une famille de situation précaire qui a perdu tous ses meubles et appareils électroménagers. Rappelons, enfin, pour conclure, que les 120 logements ont été réceptionnés et distribués en 2011. Après à peine 02 ans plusieurs, anomalies ont été apparues.
Oulaid Soualah