Cinq vice-présidents élus, dont une femme

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Première épreuve pour le FLN, au lendemain de la prise de fonction de Amar Saïdani à la tête du FLN, il faut dire que si l’élection des représentants du parti au sein des instances de l’Assemblée a pris plus de temps qu’il n’en fallait, elle a néanmoins débouché sur le fait que, désormais, ses représentants sont connus. Selon certains députés, cette épreuve signifierait même la fin des conflits au sein du groupe parlementaire. L’on a aussi appris que plusieurs députés, qui s’étaient rangés du côté de l’ex-coordinateur  du  BP du FLN, Abderrahmane  Belayat, ont  réussi à se placer dans les différentes structures de l’APN.  Une preuve, disent-ils, « de la transparence du scrutin ».  L’actuel secrétaire du parti, qui a assisté à l’opération, avait, notons-le, clairement affiché sa neutralité :  « Faites votre choix en toute démocratie. Vous êtes tous égaux devant le SG. J’appuierai les personnes que vous allez choisir ». Au bout du compte, et après plus de  12 heures, entre vote et comptage des bulletins, les résultats ont été donnés, tard dans la soirée de mardi, avec l’élection des cinq vice-présidents de l’APN. Seuls deux sortants ont conservé leur poste. Il s’agit de Mohamed Djemaï et de Ali Hamel. Par ailleurs, sur les huit femmes en course pour un siège au bureau de l’APN, seule Othmani Salima a pu bénéficié de la confiance des députés. Dalila Fourar et Fatiha Aouisset quittent le bureau et cèdent leur siège à Madi Djamel et Abdelawi Abdelkader. Pour ce qui est des autres postes, Asma Ben Kadha, désignée par le SG sortant, Abdelaziz Belkhadem, à la tête de la Commission de l’éducation, perd son poste. C’est le cas aussi de Mohamed Chérif Ould Hocine, à la tête de la Commission de l’agriculture, et de Mohamed Guomama, président de la Commission des transports. Amar Saïdani, comme il est d’usage, devrait donc procéder,  la semaine prochaine, à  la désignation du chef du groupe parlementaire. Si pour certains députés, la reconduction de Tahar Khawa est acquise, ce n’est pas l’avis du SG, qui a émis une nuance de taille : « Je peux le reconduire, comme je peux en désigner un autre », a-t-il tenu à préciser. Un autre couac est venu perturber cette opération de vote des représentants du parti, dans les instances du parlement. En effet, l’installation officielle des nouvelles structures de l’APN  doit se faire par le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, qui ne peut pas déléguer ce pouvoir à ses vice-présidents, selon le règlement intérieur de l’APN. Aussi, le nouveau président du groupe parlementaire du FLN ne sera choisi qu’après le retour du président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, actuellement malade.

Ferhat Zafane

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