C’est peut-être l’un des projets accordés à la wilaya, initié dans le cadre d’une bibliothèque par commune de la part du ministère de la Culture, qui n’a pas été réalisé dans les délais qui lui sont impartis. Il s’agit de la bibliothèque communale, prévue à proximité de la clôture du lycée Ali Mellah. Son lancement remonte à cinq ans en arrière. Quant aux raisons de ce retard, elles sont nombreuses. A commencer par l’état du terrain choisi. Il a fallu à l’entreprise réalisatrice de dépenser presque la moitié de l’enveloppe financière seulement pour les travaux de base. L’APC, de son côté est venue au secours de l’entreprise avec des apports pris dans les PCD. Devant ce retard, le contrat de l’entreprise a été résilié. Il a fallu beaucoup de temps pour trouver une autre entreprise et une source de financement. Depuis une quinzaine de jours, les travaux ont repris. « Nous souhaitons qu’elle soit livrée d’ici au moins la fin de l’année en cours », nous confiera une source. Actuellement, l’entreprise est au stade des travaux de finition (carrelage, peinture,…). Il est à signaler que ce projet a atteint plus de 80% d’avancement. Notons que cette structure est tant attendue d’autant plus que la ville manque d’infrastructures culturelles. Il n’y a que la maison de jeunes Arezki Mansouri qui permet aux jeunes d’atténuer, un tant soit peu, leur soif de lecture. La concrétisation de ce projet est une aubaine aux lycéens, aux collégiens et aux étudiants surtout qu’elle est située dans un endroit approprié. L’autre projet qui n’arrive pas à voir le jour est le remplacement de la salle omnisports sévèrement touchée par la neige en janvier 2005. » Ce ne sont que des études en plus », dira un jeune de cette localité. Et de poursuivre: » à chaque fois que nous posons la question au sujet de cette salle, la réponse est la même. Vous aurez une autre salle ». Si besoin est de le rappeler que depuis l’endommagement de cette salle, des solutions ont été préconisées sans qu’aucune d’elles n’aboutisse. La première était de démolir uniquement l’ossature et garder les gradins. Au moment de creuser les fouilles, il y eut une montée des eaux. L’option est abandonnée. La reconstruction d’une autre salle de fond en comble s’est alors imposée. Mais, jusqu’aujourd’hui, rien n’a été encore fait. Pourtant le wali est arrivé sur les lieux, en 2011, lors de sa visite dans la région, et a même donné des instructions à tout le monde allant jusqu’à même accorder une piscine semi olympique juste à côté. Les sportifs de cette localité interpellent encore une fois les autorités concernées pour y remédier à cette situation incessamment.
Amar Ouramdane
