Consacré aux questions organiques et à l’analyse de la situation politique qui prévaut dans le pays, le Conseil national du FFS s’est tenu durant deux jours au siège national du parti.
Durant la première journée, les membres du conseil national ont procédé à « un débat approfondi sur l’idée de la reconstitution du consensus national prônée par le FFS pour une alternative démocratique qui devrait s’articuler autour d’un Etat de droit. » A ce propos, il est utile de préciser que le concept de la refondation du consensus national est une idée née des recommandations des travaux de l’université d’été organisée par le parti à Souk-El-Tenine. Rencontre dont les thèmes majeurs tournaient autour de la situation générale du pays et qui s’articulaient principalement sur la jeunesse, la promotion de la femme et le mouvement associatif. Situation qui permis au premier secrétaire national, Ahmed Batatache, d’insister sur le fait que le contexte qui caractérise la scène politique mondiale était « porteur de menaces », et qu’à ce titre, il était impératif de « se mobiliser et réaliser un consensus national pour en amoindrir les effets ». Poursuivant ses travaux, le conseil national du parti a également adopté durant la première journée, le programme du premier secrétaire du parti, Ahmed Betatache, désigné à ce poste par la direction collégiale lors du 5ème congrès du parti, organisé au mois de mai dernier. Hier, deuxième journée de la session, une commission nationale statuaire a été installée pour passer en revue le règlement intérieur du parti, article par article, et ce dans « une ambiance sereine et empreinte d’esprit démocratique. » Notons que le 50ème anniversaire du FFS, créé en 1963, qui interviendra le 29 septembre, a été à l’ordre du jour de la session. Par ailleurs, l’on s’attendait à ce que la question de la présidentielle de 2014 soit abordée, d’autant plus que lors de la dernière université du parti à Souk El Tenine des responsables ont laissé entendre que la participation du parti allait être tranchée lors de ce rendez-vous. « Ce n’était pas à l’ordre du jour » était la réponse que nous avons obtenue de la part des cadres approchés. Second report donc dans l’annonce de la position du parti par rapport à sa participation ou non à ce scrutin, après celui de l’université d’été où il a été clairement signifié que la question n’était est pas également à l’ordre du jour.
Ferhat Zafane